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04 May

Black bloc : centralien à 4.200 euros par mois et jugé pour les violences du 1er mai à Paris

 - Catégories :  #1erMai, #émeutes, #manif, #Paris, #Black bloc, #police, #violence, #justice, #syndicat, #Media

Black bloc : centralien à 4.200 euros par mois et jugé pour les violences du 1er mai à Paris

Ce n’est pas le cortège syndical du 1er mai à Paris pour dénoncer la politique du gouvernement qui a fait la Une des médias. Bien au contraire…

 

Ceux qui ont fait l’unanimité des médias ce sont ces 1200 "black blocs" qui, dès le début de la manifestation, ont saccagé des abribus, brûlés des voitures, brisées des panneaux publicitaires et les vitres des restaurants et se sont violemment heurtés aux forces de l’ordre.

 

Suite à ces émeutes, une centaine de personnes avaient été placées en garde à vue. La grande majorité a été libérée dès mercredi.  En cette fin de semaine, une douzaine est jugée en comparution immédiate.

 

Qui sont les Black blocs ?

 

Ils sont issus d’un mouvement radical de gauche né en Allemagne dans les années 1980.

Un mouvement qui a fait tache d’huile dans différents pays européens.

 

"Difficiles à infiltrer, ils refusent toute hiérarchie, agissent au gré des événements, de façon spontanée, grâce notamment aux réseaux sociaux et à la technologie d'Internet qui sert leur anonymat" précise "Le Figaro".

 

Ils sont de tous les combats altermondialistes violents.

 

Hostiles à "l'appareil répressif, au "fichage systématique", pourfendeurs des lois pénales et du système pénitentiaire, haïssant le capitalisme et la mondialisation, "très mobiles, ils sont passés maîtres dans l'art de changer de physionomie et de vêtements en cours de manifestation", confie au "Figaro" un fonctionnaire de police.

 

Profil des Blacks blocs interpellés le 1er mai

 

Un tiers des gardés à vue mardi sont des femmes et des jeunes nés entre 1990 et 2000. Cinq sont même mineurs. Il y a également cinq étrangers : un Allemand, un Belge, un Suisse, un Colombien et un Syrien.

 

Parmi ceux jugés jeudi, on trouve un diplômé de la prestigieuse École centrale, indique "France Info".  

 

Consultant, il touche un salaire mensuel de 4 200 euros et a un casier judiciaire vierge. 

 

Les deux prévenus qui comparaissent à ses côtés ont donné une fausse identité aux policiers, "dans la panique de la garde à vue".

 

L’un est le fils d’un chercheur au CNRS, l’autre, la fille d’un grand directeur financier. Leur audience a été reportée au 30 mai. En attendant de passer devant la justice, ils restent en détention provisoire.

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La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité (Albert Camus)