Quand l'Etat supprime un dispositif d'aide aux femmes battues...
Depuis le 1er juillet dernier, la Préfecture du Loiret ne finance plus les deux postes d’assistants aux femmes victimes de violences conjugales qui intervenaient dans les commissariats et les gendarmeries du département.
"France Bleu Orléans" rappelle que ces postes d'intervenants sociaux dans le commissariat et la gendarmerie (ISCG) étaient financés par le Fonds interministériel de prévention de la délinquance depuis décembre 2015.
Ces deux travailleurs sociaux, salariés de l'association Aidaphi, ont accompagné 425 femmes en 2016 dans le Loiret.
Les crédits de ces deux postes auraient été réorientés vers la lutte contre la radicalisation…
"France Bleu Orléans" précise que la suppression de ce dispositif est en » totale contradiction avec le plan triennal de lutte contre toutes les violences faites aux femmes (2017-2019), adopté l'an passé :

