Maggy Biskupski, présidente des Policiers en colère, se suicide avec son arme de service
Le 8 octobre 2016, des cocktails Molotov avaient été lancés sur des voitures de police stationnées à un carrefour près de la cité de la Grande Borne, à Viry-Châtillon, dans l’Essonne. Deux policiers avaient été grièvement brûlés par cette attaque.
Une attaque qui avait suscité un important mouvement de colère des policiers dans de nombreuses villes de France, pendant plusieurs semaines. Des policiers qui entendaient crier leur colère contre le manque de moyens, leur malaise face à la "haine anti-flics" et le "laxisme" de la justice.
Au lendemain de cette attaque, l’association Mobilisation des policiers en colère avait été créée.
Maggy Biskupski, présidente de cette association s’est donnée la mort, avec son arme de service, à son domicile de Carrières-sous-Poissy, dans les Yvelines.
Cette policière à la BAC (Brigade anti-criminalité) des Yvelines, âgée de 36 ans, était visée, comme trois de ses collègues, par une procédure de la police des polices (IGPN) pour « manquements » à leur devoir de réserve.
Réécouter ces mots de #MaggyBiskupski, après avoir pris connaissance de la nouvelle tragique de son suicide...
— Alisa (@alskova) 12 novembre 2018
Il y a des causes et des combats qu'il ne faut pas laisser mourir, mais qu'il faut au contraire, contribuer à perpétuer. 🙏🏼 #Hommage #Police pic.twitter.com/TbA7Z9ZFYz