Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
05 Aug

Crise au centre de secours de Saint-Béat / Marignac

Publié par Paul Tian  - Catégories :  #Saint-Béat, #Marignac, #Luchon, #crise, #pompiers, #secours, #SDIS 31, #société, #polémique, #Comminges

Crise au centre de secours de Saint-Béat / Marignac

Que se passe-t-il au centre de secours de Saint-Béat/Marignac  ? Vingt pompiers, dont le chef de centre et l'encadrement, ont demandé à leur hiérarchie d'être suspendus de leur engagement suite au comportement d'un de leur collègue dont le comportement a été dénoncé à plusieurs reprises et sans qu'aucune solution ne soit trouvée.

Selon le quotidien régional "La Dépêche", les pompiers de Saint-Béat / Marignac sont persuadés que les responsables du SDIS 31 n'ont "pas été avisés des réalités".

Depuis ce "désengagement" de la vingtaine de soldats du feu, en date du 29 juillet dernier, le centre de secours de Saint-Béat / Marignac ne dispose plus que d'un effectif de cinq pompiers pour répondre aux situations de crise du territoire.

Une réunion de crise doit avoir lieu ce lundi, à 18h30, à la mairie de Marignac , avec les élus de l'ancien canton de Saint-Béat.

(Photo illustration : archives © Paul Tian)

Commenter cet article
E
Que les Maires côté Haute vallée de la Garonne demande une convention avec nos voisins Arannais. Ils nous assureront un service et une compétence qui n'a rien à envier avec les trop nombreux cadres pompiers Commingeois.<br /> Croisons les doigts.<br /> Souhaitons qu'il n'y aura pas de sinistres importants<br /> Dans tous les cas. Si intervention, bien noter le groupe horaire et les moyens intervenus homme et matériel. Cela pourra toujours servir par la suite si poursuites en justice. On est proche de la non assistance de personnes en danger :(<br /> Encore une affaire qui a dû se discuter au repas de c... de Superbagnères<br /> On vit dans un territoire de m.... Vivement une tornade!
B
Le SDIS de Marignac vit depuis le 29 juillet une situation peu banale. Le collectif des pompiers de Saint-Béat-Marignac a envoyé à tous les maires du canton le communiqué suivant : « Les 20 pompiers du centre de secours Saint-Béat-Marignac, dont le chef de centre et l’encadrement, ont demandé une suspension d’engagement (à ne pas confondre avec une démission, ils peuvent reprendre du service quand ils le souhaitent.) Laissant à contre cœur un effectif de 5 pompiers pour répondre aux besoins de secours du canton. Cet acte désespéré de désengagement est motivé par l’attitude d’un agent dont les agissements dénoncés à plusieurs reprises, perdurent, laissant les pompiers concernés dans un sentiment d’amertume, d’incompréhension et d’injustice. Cette situation reste pour les volontaires insupportables aux regards de leurs convictions et ce malgré les tentatives d’intimidations quotidiennes dont ils sont victimes. Ils sont persuadés que les hauts responsables toulousains n’ont pas été avisés des réalités. Le collectif persiste à croire à une issue du conflit qui permettrait à la population locale de retrouver le secours dont elle a droit ainsi qu’une sérénité au sein de la caserne. Durant la semaine les choses ont évolué, à savoir que le service à fait modifier les codes des portes d'entrées du centre évoquant le faux sujet de sécurité lié à “Vigipirate”. Les 20 sapeurs-pompiers volontaires n'ont plus accès au centre de secours. » C’est pour mieux comprendre le problème et trouver une solution que la conseiller départemental Patrice Rival a organisé une réunion lundi 5 août à la mairie de Marignac avec tous les maires du canton en présence du lieutenant-colonel Auriac chef du groupement pour le volontariat et de citoyenneté, du lieutenant-colonel Beaudry chef du groupement sud. Cela fait un peu plus d’un an que le lieutenant-colonel Beaudry a pris ses fonctions et constate que ces histoires datent de bien avant son arrivée et depuis octobre il a relayé de nombreux messages de mécontentement et précise que ce n’est pas un tribunal qui jugerait des absents. En effet Patrice Rival n’a pas souhaité la présence du chef du SDIS de Marignac. L’enquête administrative diligentée par le directeur régionale et son adjoint a été menée par le lieutenant-colonel Auriac et des officiers, enquête survenue suite à l’envoi de nombreux courriels. Les entretiens se sont déroulés au SDIS de Marignac, le questionnaire a été monté avec 56/58 questions sur le fonctionnement opérationnel, la situation, l ‘ambiance et le ressenti personnel de chacun. 29 entretiens ont été mené sur 4 semaines, l’analyse de l’enquête a porté sur 1229 questions. Le premier constat démontre qu’il n’y a pas eu une cause unique, les disfonctionnements ont été de plusieurs origines. Mais le gros problème est le relationnel. Un rapport de fin d’enquête a été produit avec différentes options pour retrouver un fonctionnement normal dans le SDIS et que les gens retrouvent une sérénité pour exercer leur métier. Le rapport a été transmis au chef du SDIS et aux personnels le jeudi 25 juillet. A l’issue de ces propositions, nous avons eu un refus au motif que l’action a été orientée et remise en cause de l’honnêteté des enquêteurs, avec une suspension d’un agent ou désengagement. Dans un deuxième temps le personnel du SDIS remet leur désengagement pour le lundi 29 juillet 2019. Le lieutenant-colonel Auriac précise que ce document a été prérempli avant la mise en avant des propositions. Cette situation a amené la hiérarchie à mettre en place 3 professionnels avec les compétences nécessaires pour porter aide et assistance à la population. A ce jour 3 agents de Marignac ont repris leur travail. La situation actuelle est toujours dans l’impasse. La parole est ensuite donnée aux maires, qui sont unanimes dans leurs propos : « Que la situation revienne vite à la normale car en période estivale, les accidents sont nombreux et au vu de la sécheresse les feux peuvent se déclarer. Ils demandent aussi l’intervention d’un médiateur extérieur afin de trouver un compromis. » Tout le monde a compris que dans cette affaire ni la hiérarchie, ni le personnel du SDIS ne veulent perdre la face et qu’une personne extérieure pourrait trouver une solution qui satisfasse les deux parties.
B
J'étais à cette réunion pour la Gazette. La crise ne date pas d'hier. les maires dans leur ensemble demandent que soit mis fin à cette situation rapidement. Nous sommes en période estivale et pas à l'abri d'un feu et d'accidents en tout genre. A l'unanimité ils demandent un médiateur hors "pompiers" qui aura une vue plus sereine. Dans l'état actuelle des choses tout le monde campe sur ses position et personne ne veut perdre la face. Seul un compromis pourrait y mettre fin.
A
C'est bon à savoir. Si j'ai le feu à la baraque de Melles. Il vaut mieux appeler directement les "Bomberos" de Les. Rapidité et efficacité.
P
Et oui , y a des années que j'ai dénoncé les soucis que posent 1 agent de ce centre de secours J ai même été reçu par le Commandant de Groupement suite à un courrier que je lui ai adressé mais " les loups ne se mangent pas entre eux " !!!!!
E
Il faut y envoyer un Canadair arroser tout ça!
S
Il y a le feu à la caserne!
S
Il y a le feu à la caserne!

Archives

À propos

La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité (Albert Camus)