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13 Mar

Municipales 2020 : dernières questions à Gérard Subercaze (Unis pour Luchon)

Publié par Paul Tian  - Catégories :  #Municipales 2020, #Gérard Subercaze, #Unis pour Luchon, #Luchon, #Comminges, #Pays de Luchon, #Haute-Garonne, #Actualité

Voilà le premier tour des élections municipales a lieu dimanche prochain. Je termine cette campagne électorale luchonnaise en posant mes questions à chacun des quatre candidats.

Puis, jusqu'à dimanche soir, où je publierai les résultats, je ne reviendrai plus sur ces élections. 

Gérard Subercaze, tête de la liste "Unis pour Luchon" répond à mes questions :

 

Municipales 2020 : dernières questions à Gérard Subercaze (Unis pour Luchon)

Nous voilà à deux jours du premier tour de l'élection municipale. Comment s'est déroulée votre campagne ?

 

La liste "Unis pour Luchon" a mené une campagne de proximité au contact des Luchonnais et une campagne d’idées : après une réunion de présentation des candidats de la liste le 18 janvier et une réunion de présentation de notre programme, nous avons sillonné Luchon en sonnant aux portes et en nous présentant, en présentant nos idées et projets, en permettant aux Luchonnais, même si beaucoup nous connaissent déjà, de mettre des visages sur des noms et sur une liste. Ce fut également l’occasion d’écouter les habitants sur des problèmes ou des projets dans chaque quartier, un ruisseau qui déborde parfois, des poubelles ramassées trop peu souvent, des trous dans les trottoirs, des envies pour la ville, des envies de renouveau et d’unité.

 

Nous avons parlé de nos projets majeurs comme l’aménagement du versant Est de la montagne de Superbagnères, la volonté de réhabiliter et d’exploiter des lieux emblématiques chers aux Luchonnais comme les Thermes bien sûr avec une DSP à négocier dans l’intérêt de la ville, mais aussi bien sûr le Casino ou encore le Ramel depuis tant d’années à l’abandon : c’est un crève-cœur.

 

Nous avons aussi parlé de proximité, de l’isolement de certains de nos aînés, des préoccupations relatives à l’environnement ou encore la volonté que Luchon se vive comme une vraie ville de montagne, une ville où l’on entretienne ou l’on retrouve sa santé, le bien-être, une ville sportive et une ville conviviale.

 

Surtout, cette campagne a confirmé notre idée première : le désir de tourner le dos aux vieilles querelles et de construire une plus grande unité de la ville, une cohésion pour réussir les défis et faire sortir les projets de terre et développer une ville plus prospère, plus agréable à vivre, plus propre et plus moderne.

 

D'une façon plus personnelle, pouvez-vous vous présenter à mes lecteurs ? 

 

J'ai 59 ans et j’ai grandi entre Saléchan et Luchon. Je suis passé par le Lycée de Luchon (1971 ,72,73). J’ai joué au football au Bagnères Luchon Sport très jeune et en senior. J’ai rencontré ma femme, Michelle Larrieu originaire de Castillon de Larboust ; nous nous sommes mariés en 1990 il y a 30 ans. C’est un mariage heureux. Nous avons deux enfants, Elléa et Jullian, qui ont fait des études à Toulouse et à Paris.

 

Je suis un homme de projet, un chef d’entreprise qui prend des décisions et lorsqu’un problème se pose ou qu’une difficulté survient, ma réaction n’est pas de désigner des responsables pour me dédouaner, ni de rejeter la faute sur des causes extérieures, je cherche et je trouve des solutions. C’est mon tempérament.

 

Du sport, j’ai gardé le goût de l’effort et des défis. Du football en particulier, j’ai gardé le sens du travail en équipe.

 

J’ai bien des défauts mais je pense que j’ai une qualité, celle d’écouter les autres et de savoir travailler en groupe. J’aime la phrase qui dit que "seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin."

 

Aujourd’hui, ma carrière professionnelle est derrière moi. Mes enfants sont grands et volent de leurs propres ailes. J’ai et je vais avoir le temps, l’énergie et l’expérience d’être encore utile. J’ai envie de donner à ma communauté et de me consacrer au développement du territoire que j’aime, la ville et le Pays de Luchon.

 

Quel est votre parcours professionnel ?

 

J’ai toujours travaillé et je travaille encore aujourd’hui. Malgré mes dehors souriants et rieurs, j’aime travailler, j’aime le sérieux : je pense que c’est important et compatible. Après mes études à Toulouse, j’ai fait ma carrière d’ingénieur Génie Civil chez Bouygues Travaux Publics en France d’abord (pont de l’ile de Ré, port du Havre…, puis à l’international à Hon Kong (desserte du nouvel aéroport, Pont suspendu et Tunnel), en Egypte (métro du Caire) …, avant de revenir à Toulouse pour diriger le lot 4 de la ligne B du métro de Toulouse.

 

Après plus de 21 ans au sein du groupe Bouygues notamment, j’ai créé la Société Nouvelle Rougé Séguéla en juin 2011, basée à Moustajon pour racheter le fond de commerce de Rougé Séguéla qui comptait 22 salariés. J’ai ainsi sauvé 22 emplois qui étaient menacés. J'ai adapté l’Entreprise aux marchés actuels grâce à la bonne équipe qui m’a accompagnée. J’ai ensuite cédé l’entreprise à Cédric Saint-Martin fin 2017. Aujourd’hui, je suis expert en génie civil, travaux publics, structure et sols près les cours d’appel de Toulouse et administrative de Bordeaux, office pour lequel j’ai prêté serment.

 

Si vous êtes élu maire de Luchon, comment envisagez-vous votre mandat ?

 

Si la liste "Unis pour Luchon" remporte une majorité au conseil municipal, car c’est d’abord une aventure collective, et qu’ensuite le conseil m’élit maire, j’envisage le mandat comme un effort collectif ; non seulement un effort des élus municipaux, mais un travail et un projet qui doit être partagé par les citoyens, les habitants, les employés de la ville, par les commerçants, par les artisans, les résidences secondaires ; un projet que nous aurons le devoir de partager avec humilité et fraternité, avec les autres communes des vallées d’Oueil, du Larboust et de la Pique car je sais que nous ne ferons rien si nous ne travaillons pas ensemble.

 

J’imagine le mandat comme un mandat de cohésion de tous après les divisions, un mandat d’efforts , d’investissement et de construction. Je voudrais que Luchon en 2026 soit plus agréable, plus verte, plus moderne et plus prospère qu’en 2020.

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La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité (Albert Camus)