Coup de filet dans l'Ultragauche : interpellé à Toulouse, le leader avait combattu Daech aux côtés des Kurdes
Sept militants, soupçonnés d’appartenir à la mouvance de l’ultragauche, ont été interpellés mardi par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Toulouse, Cubjac (Dordogne), Rennes (Ille-et-Vilaine) et Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Lors des perquisitions, les policiers ont saisi des armes, des munitions et des composants permettant la fabrication d’’explosif de type TATP ou encore des tenus de black blocs.
Vendredi soir, ces militants, six hommes et une femme âgés de 30 à 36 ans, soupçonnés d’avoir voulu commettre une action violente contre les forces de l’ordre, ont été mis en examen à Paris, pour « association de malfaiteurs terroriste » par les magistrats du parquet national antiterroriste (PNA)
Cinq ont été placés en détention provisoire et deux laissés en liberté sous contrôle judiciaire.
Le meneur de ce groupuscule, connu des services de renseignement pour appartenir à la mouvance anarcho-autonome était fiché S a combattu Daech pendant dix mis, en 2017, aux côtés des Kurdes du Rojava, dans le Nord-Ouest de la Syrie.
Il a été interpellé dans un squat à Toulouse.
Le "JDD" rappelle dans son éditin de ce dimanche, que c’est la première fois en douze ans que la justice antiterroriste se saisit d’un dossier lié à l’ultragauche.