Kader Arif, ancien ministre des Anciens combattants et ex-député PS de la Haute-Garonne, renvoyé devant la justice pour favoritisme ?
Soupçonné de favoritisme, Kader Arif, ancien député PS de la Haute-Garonne et ancien secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, dans le gouvernement de Manuel Valls, pourrait comparaitre devant la cour de justice de la République (CJR). C’est en tout cas la demande du procureur général François Molins qui, dans son réquisitoire définitif du 9 février dernier, a requis un procès pour "prise illégale d'intérêts, détournement de fonds publics et atteinte à la liberté d'accès et à l'égalité des candidats dans les marchés publics".
C’est désormais à la commission d'instruction de la CJR, de décider de la tenue ou non du procès de ce fidèle de Lionel Jospin et de François Hollande, à la tête de la puissante fédération de la Haute-Garonne dans les années 2000.
Kader Arif avait démissionné de son poste de secrétaire d’Etat, en novembre 2014, suite à l’ouverture d’une enquête préliminaire sur des marchés publics attribués à plusieurs de ses proches.
Le Parquet national financier a ouvert une information judiciaire en décembre 2015.
Aux élections législatives de 2017, il avait tenté de retrouver son siège de député de Haute-Garonne, mais sans succès. Il avait été éliminé dès le 1er tour avec 7% des voix.
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