Vidéo. Libération du journaliste algérien Khaled Drareni : "Si le journalisme est un crime, alors je suis un criminel dangereux"
Vendredi, au lendemain de l’annonce d’une grâce présidentielle, le gouvernement algérien a libéré plusieurs dizaines de prisonniers d'opinion, parmi lesquels le journaliste Khaled Drareni, symbole de la lutte pour la liberté de la presse en Algérie, après onze mois de détention.
Fondateur du site électronique "Casbah Tribune", Khaled Drareni, correspondant en Algérie de la chaîne "TV5 Monde" et de "Reporters sans frontières" (RSF), avait été condamné en septembre dernier à deux ans de prison ferme pour "incitation à attroupement non armé" et "atteinte à l’unité nationale".
J’ai dit que je suis un journaliste et pas un criminel. Mais si le journalisme est un crime, alors je suis un criminel dangereux
C'est la seule chose que je sais faire, être journaliste. Pour moi, le journalisme, c'est le devoir d'informer. Et j'éprouve ce devoir. Je continuerai à faire mon travail de journaliste indépendant et je continuerai à me battre pour la liberté de la presse en Algérie
Interview de Khaled Drareni sur TV5Monde :