Brassens m'accompagne toujours...
Il y a cent ans, le 22 octobre 1921, naissait Georges Brassens, à Sète. Il y a 40 ans, le 31 octobre 1981, disparaissait l'un des plus grand poètes intemporels.
Un "bouffeur de curés, de flics et de militaires" qui a fini par devenir lui-même "un phare de la culture française".
Sans perdre de vue qu'il fut, des années durant, censuré et interdit d'antenne en France... cher pays des Libertés !
Je me souviens...
C’est toujours avec une grande émotion que je me souviens de mon premier concert de Georges Brassens. Ce ne fut pas le seul… C’était à Carcassonne. Il était seul sur la scène du théâtre avec sa guitare et une chaise… et une salle comble touchée par la grâce de cet anarchiste devenu poète.
En première partie, il avait accueilli Claude Marti, le chanteur-poète Occitan.
Enfant je l’écoutais avec mes parents, puis par la suite avec mes potes étudiants… puis plus tard avec mes enfants... en fait, il n’y a pas une semaine encore ou je n’écoute une ou deux chansons…
Je n’ai plus sa collection de disques, offerte à une amie, lors de mes nombreux déménagements et ma playlist "Deezer" a désormais remplacé les volumineux 33T (puis les cassettes), mais Georges est toujours près de moi et m'accompagne au fil des années.
Oui, il est toujours vivant dans ma vie, quarante ans après sa mort, car j'ai bien compris que "le temps ne fait rien à l'affaire" !
Une de mes chansons emblématiques, cette "Chanson pour l'Auvergnat", éloge de la solidarité, écrite en 1954, quelques mois après "'insurrection de la bonté" de l'abbé Pierre.
Et je me fais aussi plaisir à écouter "Mélanie", car pour moi aussi "les chansons de salle de garde ont toujours été de mon goût" 😁
Sans oublier la "Guerre de 14-18" que j'écoutais avec mon grand-père, lui le Saint-Cyrien et officier pendant cette guerre...
Dernier souvenir, pour les 60 ans de mon père, je lui avais offert l'intégrale vinyle de Brassens !
Rarement la langue française a été si bien portée que par ce petit-fils d’immigrés italiens