Brigitte Bardot condamnée pour injures raciales envers les Réunionnais
Dans une lettre ouverte sur la maltraitance animale à La Réunion publiée en mars 2019 et envoyée par sa Fondation, Brigitte Bardot avait qualifié les Réunionnais de "population dégénérée", évoquant des "traditions barbares" envers les animaux et une "île démoniaque".
L'ancienne actrice indiquait que les "autochtones avaient gardé leurs gènes de sauvages" et accusait "les Réunionnais de se servir des chiens comme appâts vivants pour pêcher le requin, et dénonçait les "fêtes indiennes Tamouls avec décapitations de chèvres et boucs en offrande à leurs Dieux".
Plusieurs plaintes avaient été déposées contre Brigitte Bardot. Quelques jours après cette lettre ouverte et la polémique, elle avait présentée ses excuses dans un communiqué :
"Mon seul tort est d’avoir fustigé l’ensemble de la population en blessant ceux qui ne blessent pas les animaux. Je leur demande de me pardonner"
Ce jeudi, elle a été reconnue coupable d'injures raciales envers les Réunionnais par le tribunal correctionnel de Saint-Denis ; elle a été condamnée à payer 20.000 euros aux parties civiles.
Son collaborateur et responsable communication de la fondation, Bruno Jacquelin, est lui aussi reconnu coupable d'injures raciales et devra verser 4000 euros aux parties civiles, rapporte le site "Zinfos974".
Pour rappel, Brigitte Bardot, ardente militante de la cause animale, âgée de 85 ans, a déjà été condamnée à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale, notamment pour des propos tenus contre les musulmans.