Piscines de Luchon : le collectif citoyen "Pour un centre aquatique" rencontre le maire Eric Azémar et son adjoint Claude Lacombe
Alors que de l'autre côté de la vallée, une piscine couverte doit ouvrir l'an prochain, à Loudenvielle (lire ici), la cité thermale est désespérément orpheline de structures aquatiques après la fermeture des piscines Alban Rougé et Chambert, sous la précédente municipalité.
Des piscines qui ont été un enjeu aux dernières municipales, même si, désormais, les projets sont arrêtés, en raison des difficultés financières que connaît la ville de Luchon.
Le collectif "Pour un Centre Aquatique à Luchon" particulièrement actif et constructif depuis la fermeture des piscines a rencontré, à la fin du mois de novembre, le maire de Luchon, Eric Azémar, et son adjoint chargé de l'urbanisme, Claude Lacombe, pour faire le point sur la situation des piscines luchonnaises, après l'arrêt des travaux de la piscine d'été Alban Rougé.
Voici le résumé de cette rencontre publié par le collectif citoyen sur sa page "Facebook" :
"Nouvel entretien du collectif avec la municipalité :
Le 30 Novembre 2021, le collectif citoyen "Pour un Centre Aquatique à Luchon" a pu rencontrer M. Azemar, Maire de Luchon et M. Lacombe, adjoint à la Mairie, chargé de l’urbanisme.
- Le collectif a pu faire part de son étonnement en apprenant l’arrêt des travaux liés à la construction d’une piscine d’été sur le site Alban Rougé.
La municipalité a confirmé l’interruption des travaux en mettant en avant des contraintes budgétaires. En effet, ce projet ayant un coût global d’environ 4 millions TTC, et au regard de l’obligation légale d’autofinancement à hauteur de 20%, il n’est pas possible de poursuivre les travaux, alors que la municipalité fait l’objet d’une injonction de l’état de retrouver un équilibre financier.
Les élus nous informent pourtant que le plan de financement était abouti avec des subventions à hauteur de 80% mais, la situation sanitaire, associée au déficit important des thermes et à une situation financière de la ville déjà difficile, ont incité la Préfecture à bloquer le projet, le temps d’assainir les finances de la Ville.
M. Lacombe et M. Azemar admettent qu’une ouverture de la piscine d’été en juin 2022 semble compromise, mais peut-être encore jouable, si l’État répond suffisamment tôt et si on reporte la tranche de travaux sur les vestiaires après l’été. L’enjeu actuel est essentiellement de maintenir les prix des entreprises tels qu’ils ont été définis.
- Le collectif revient sur la possibilité d’un bassin couvert sur le même site, mettant une nouvelle fois en avant le manque de réponse apportée à la question de l’apprentissage, mais aussi aux besoins des sportifs, notamment au regard du coût de ce projet, similaire à celui d’un bassin 4 saisons.
M. Lacombe précise que la Mairie a toute latitude pour imaginer un projet de bassin couvert et que rien n’est encore arrêté. Les contraintes (aménagement, gestion...etc) étaient trop importantes sur le bassin d’été pour faire l’objet de discussions, mais que tout reste encore à définir sur le projet de bassin couvert.
M. Azemar précise qu’il était plutôt favorable 'intellectuellement' à la rénovation du bassin Chambert dont les travaux s’avèrent être un gouffre financier. Tout est donc envisageable pour la création de nouvelles solutions."