Lutte contre le terrorisme : il y a un an, l'État fermait le col du Portillon
Il y a tout juste un an, le 6 janvier 2021 à 20 heures, Étienne Guyot, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne, a pris un arrêté préfectoral pour "fermer à titre temporaire le point de passage autorisé du col du Portillon" et ce "compte tenu de l'évolution de la menace terroriste" conformément à la décision du Président de la République "d’intensifier très fortement les contrôles aux frontières au sein de l'espace Schengen dans le cadre de la lutte contre le terrorisme."
Une fermeture temporaire qui dure donc depuis un an et qui ne semble pas être levée dans les prochaines semaines, malgré les protestations des deux côtés de la frontière, tant en sud-comminges que dans le Val d'Aran.
Pour rappel, une pétition citoyenne a été lancée en octobre dernier par le Collectif du Haut-Comminges pour la réouverture sans délai du coil du Portillon. Une pétition suivie par une motion votée à l'unanimité par les élus de la ville de Luchon, par des courriers au ministre de l'Intérieur du député du Comminges, Joël Aviragnet, et du sénateur de la Haute-Garonne, Pierre Médevielle.
Une mobilisation des élus et des citoyens qui, pour le moment, n'a reçu aucune réponse favorable...