Tentative d'assassinat sur Yvan Colonna par un détenu radicalisé : le parquet antiterroriste saisi
Ce jeudi, Yvan Colonna, 61 ans, se trouve toujours dans le coma dans un hôpital de Marseille après avoir été violemment agressé par un détenu radicalisé à la prison d'Arles (lire ici).
L'un de ses avocats a indiqué qu'Yvan Colonna n'était pas actuellement en état de mort cérébrale.
Le procureur de la République de Tarascon, Laurent Gumbau a précisé que le militant indépendantiste, condamné à perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac, en 1998, avait été victime "d'une strangulation à mains nues puis d'un étouffement" alors qu'il se trouvait, seul, dans la salle de musculation de la prison.
Son agresseur, Franck Elong Abé, un Camerounais de 36 ans est présenté comme un "djihadiste". Il purgeait depuis 2016 une peine de neuf ans d'emprisonnement pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme".
Selon "Paris Match" l'agresseur aurait expliqué son geste aux enquêteurs par un "blasphème" d'Yvan Colonna qui aurait, selon lui, "mal parlé du prophète".
Ce jeudi, le parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de l'enquête.
Mercredi soir, des centaines de Corses se sont rassemblés devant les préfectures de Bastia et Ajaccio et la sous-préfecture de Corte, en hommage à Yvan Colonna.
A lire sur "France 3 Corse ViaStella"