Grenoble : l'association "Alliance citoyenne", à l'origine du débat sur le burkini, soupçonnée d'avoir fiché "des centaines voire des milliers d'habitants"
Au départ, c'est une enquête du quotidien "Le Parisien" en date du 10 mais qui a révélé les ambiguïtés, pour ne pas dire plus, sur l'association "Alliance citoyenne" qui est à l'origine du débat sur le port du burkini dans les piscines de Grenoble.
Dans cette enquête, "Le Parisien" a publié les accusations d'une ancienne administratrice bénévole d'Alliance citoyenne selon lesquelles l'association aurait fiché "des centaines voire des milliers d'habitants" à l'occasion d'opérations de porte-à-porte réalisées dans les quartiers de Grenoble.
Un fichage avec origine ethnique, religion, convictions politiques... alors que la loi française l'interdit formellement !
A la suite de ces révélations, le parquet de Grenoble a ouvert une enquête pour "des faits d'enregistrement ou conservation de données à caractère personnel sensibles sans le consentement de l'intéressé, délit puni par une peine de 5 ans d'emprisonnement et 300.000 euros d'amende", a indiqué le procureur de Grenoble Eric Vaillant (source BFM-TV).
À la suite du signalement que le préfet de l’Isère a fait sur mon instruction, le procureur a ouvert une enquête sur de potentiels fichiers illégaux et communautaires tenus par Alliance citoyenne, association qui revendique le port du burkini dans les piscines grenobloises. https://t.co/xg7ie40z73
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) May 17, 2022