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14 May

#Législatives2022. Dans une interview à "Sud Ouest", Carole Delga rejette, formellement, l'accord de la NUPES

Publié par Paul Tian  - Catégories :  #Législatives2022, #NUPES, #CaroleDelga, #Joël Aviragnet, #Comminges, #rejet, #politique, #PS, #insoumis, #écologiste, #dissidence

(Photo illustration : Facebook @CaroleDelga)

(Photo illustration : Facebook @CaroleDelga)

Carole Delga, présidente de la région Occitanie n'en démord pas : l'accord de la NUPES entre insoumis, écologistes et socialistes "n'est pas bon pour la gauche". C'est même le titre de ce samedi matin, dans "Sud Ouest" (abonnés), alors qu'elle se rend dans les Pyrénées-Atlantiques, soutenir David Habib, député socialiste dissident et qu'elle a accordé un entretien au quotidien régional.

Dans cette interview, Carole Delga, qui, ne l'oublions pas, est la directrice de campagne du député sortant socialiste du Comminges-Savès, Joël Aviragnet, qui bénéficie de l'accord NUPES, sans pour autant le crier sur tous les toits (vous me suivez ?), donc, Carole Delga, estime que le choix du Parti socialiste "de ne pas reconduire l'ensemble des sortants est très injuste" et qu'elle ne "partage pas le programme de monsieur Mélenchon" car "je plaide pour une société apaisée... Avec la France insoumise, nous sommes face à une violence verbale".

La présidente de la région Occitanie dresse ses désaccords avec La France Insoumise : la Russie, l'Ukraine, l'antiaméricanisme, {sa} tolérance avec des régimes dictatoriaux, amnistie des "casseurs des manifestations"...

Malgré son opposition frontale avec le Parti socialiste, Carole Delga précise qu'elle n'a pas l'intention de quitter son parti et qu'elle ne se trouve pas dans une "position de frondeuse mais comme une militante qui souhaite initier la reconstruction".

Toujours dans cet entretien accordé à "Sud Ouest", Carle Delga rappelle que dans un précédent mandat elle avait eu au conseil régional des élus de "La France Insoumise" et qu'ils "s'opposaient sur tout : de l'éolien offshore aux subventions aux entreprises..."

Et de conclure que cet accord de la Nouvelle Union populaire Ecologiste et Sociale (NUPES) "n'est pas bon pour la gauche européenne et républicaine" car "on ne rétablit pas la confiance avec des tripatouillages électoraux".

Voilà une interview qui va probablement donner, une nouvelle fois, du grain à moudre, en Comminges-Savès, à celles et ceux qui ne digèrent toujours pas que le député socialiste sortant Joël Aviragnet bénéficie de l'accord de la NUPES (sans trop le dire ouvertement) avec une  directrice de campagne qui refuse ce même accord dont le but est de faire élire son "poulain".

Vers une dissidence ?

Selon le site du quotidien national "Le Figaro", lors d'"une réunion fermée de responsables socialistes et en ligne" qui a eu lieu vendredi soir, la présidente PS de la région Occitanie "a indiqué son intention de fédérer les dissidents socialistes de toute la France en dehors de l'accord  de la NUPES, "noué par la direction du PS avec EELV, le PCF et LFI."

Que les choses soient claires, ce n'est pas un travail de préparation du congrès socialiste mais bien un rassemblement en prévision de l'élargissement à toutes les forces de gauche républicaine, européenne et écologiste, avec tous ses membres volontaires et toutes ses composantes...

Carole Delga

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La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité (Albert Camus)