Luchon, Saint-Béat-Lez : une pétition en ligne pour sauver "nos piscines territoriales",
C'est une pétition citoyenne lancée par Ghislain Fondevella sur le site change.org pour "sauver nos piscines territoriales". Et en Comminges, on sait très bien ce que cela signifie, puisque cet été les piscines de Luchon et de Saint-Béat-Lez seront fermées.
Au moment où je mets en ligne cet article, 277 internautes ont signé cette pétition, dont voici le texte et que vous pouvez signer en cliquant ici.
"En 2018, la Cour des Comptes faisait un bilan peu flatteur des piscines dans nos territoires: vétusté, bilan dans le rouge, inégalités territoriales... Mais où en sommes-nous en 2022?
Rien...
Sur notre territoire commingeois, deux piscines ont fermé: La piscine de Bagnères-de-Luchon et celle de Saint-Béat-Lez. La réponse de nos élus locaux à la communauté de Communes, au département, à la région, les députés? Ce n'est pas de notre ressort mais à la commune de gérer et entretenir "sa" piscine. Oui, les communes encore et toujours en première ligne...
Pourtant en 2018 la Cour des Comptes préconisait déjà une aide des départements et des régions par des subventions ainsi qu'un transfert de gestion aux Communautés de communes et intercommunalités. En 2018 toujours, le Code général des collectivités territoriales avec de nouveaux articles permet justement transférer la gestion des piscines aux communautés de communes et aux communautés d’agglomérations dont elles sont membres, conformément aux 4° du II de l’article L. 5214-16 et 5° du II de l’article L. 5216-5 du CGCT, qui en font une compétence optionnelle.
Mais apparemment cela n'est pas arrivé aux oreilles de tous.
La piscine ? Une bouffée d'oxygène pour les habitants mais aussi les touristes car la plus proche est à... plus 30km pour les deux communes de Bagnères-de-Luchon et Saint-Béat-Lez.
Quelle attractivité dans ces territoires demain si par manque de moyen une commune ne peut entretenir et développer son territoire? Si malgré notre envie de rester cela devient impossible?
Quel avenir dans nos territoires ruraux déjà désertés par les services publics où la population est vieillissante, où il y besoin plus que jamais de redynamiser.
L'impression est plutôt d'être laissé à l'abandon.
Merci de signer pour sauver nos piscines!"