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12 Aug

Grève des salariés de la Régie des stations de Haute-Garonne : "Pourquoi nous avons fait grève en été ?" par Ilieff Dimitri, délégué CGT

Publié par Paul Tian  - Catégories :  #Pyrénées, #Luchon, #Superbagnères, #LeMourtis, #CGT, #syndicat, #régie des stations, #grève, #CD31, #inflation, #mouvement social, #Ilieff Dimitri

Grève des salariés de la Régie des stations de Haute-Garonne : "Pourquoi nous avons fait grève en été ?" par Ilieff Dimitri, délégué CGT

A la suite de la grève du lundi 1er août des salariés de la Régie des Stations de Haute-Garonne (lire ici), le délégué syndical CGT, Ilieff Dimitri, donne des éclaircissements sur ce mouvement, dans un communiqué de presse, que je publie ci-après :

"Le lundi 1er août, plus de 50% des effectifs de la régie des stations se sont mis en grève. Notre mouvement social a suscité quelques interrogations que j’aimerais clarifier.

Pourquoi avoir fait grève en été ?

Nous sommes évidemment conscients qu’un mouvement social hivernal paralysant le produit ski aurait eu un impact plus important. Nous y aurons peut-être recours cet hiver si rien ne change mais ce ne sera pas de gaieté de cœur : cette grève estivale a été pensée comme un coup de semonce pour alerter les décisionnaires sur la situation des salariés.

Bloquer l'hiver reviendrait à handicaper l’ensemble des acteurs de la montagne (ESF, hôtels, restaurateurs…) et aucun de nous, grévistes et salariés, ne souhaite arriver à de telles extrémités. Nous espérons donc que la direction l’entende ainsi également.

Quelle est l’origine de nos revendications ?

L’inflation, évidemment. Mais pas seulement.

En l’espace de 3 ans, nous avons assisté à une désertion massive de nos effectifs permanents et saisonniers. Sur cette période, c’est plus d’un salarié sur deux, qui a quitté l’entreprise. Il s’agit pour l’essentiel de profils expérimentés et compétents que nous peinons à remplacer comme en témoigne le nombre de postes à pourvoir. Chez les salariés restants, l’idée d’aller voir ailleurs est souvent évoquée.  Si nous demandons ces revalorisations des rémunérations, c’est aussi pour stopper l’hémorragie.

Le salaire n’est évidemment pas le seul facteur sur lequel il faudrait agir, mais c’est aujourd’hui le plus important et de loin."

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La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité (Albert Camus)