Le déficit global de "Luchon Forme et Bien-Être" était de... 659.000 euros
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(Photo illustration © LFBE)
Quand la fermeture de "Luchon Forme et Bien-Être" (LFBE)a été actée en décembre dernier, on a pu lire, notamment, sur les réseaux sociaux l'incompréhension de certains luchonnais face à cette situation, les centres de "remise en forme et de bien-être" étant par définition des établissements qui se développent un peu partout dans l'hexagone, et notamment dans les Pyrénées...
Mais celui de Luchon avait la particularité d'être... particulièrement déficitaire !
Ainsi, ce mercredi, Eric Azémar, maire de Luchon, s'exprime dans le quotidien régional "La Dépêche" suite au dernier conseil municipal qui a examiné une décision modificative du budget principal de la ville avec un besoin d'emprunt de près de 2 millions d'euros.
Le premier magistrat de la cité thermale rappelle que pour l'exercice 2022, le déficit de "Luchon Forme et Bien-Être" était de 309.000 euros et que "le déficit global est de 659.000 euros..."
Autant dire que ces chiffres abyssaux montrent que l'établissement luchonnais était sous perfusion municipale depuis un moment... et que sa fermeture n'était pas forcément une surprise, d'autant plus que le groupe privé Arenadour, bénéficiaire de la DSP pour l'établissement thermal a pour ambition, une ouverture stratégique vers... la remise en forme.
Des erreurs de gestion grossières, la gestion pour le moins hasardeuse du personnel qui a été conduite, avec par exemple du personnel en CDI alors que l’activité est saisonnière, de la mauvaise planification, des ruptures conventionnelles de contrat de travail coûteuses, et encore des affaires perdues devant les tribunaux, sans oublier des achats faits en dépit du bon sens comme hammam et jacuzzi non adaptés à l’eau soufrée sont à l’origine de l’échec de LFBE... Ainsi, comme pour une entreprise privée, une situation déficitaire qui perdure plusieurs années ne peut être maintenue. Le budget de la commune a injecté des centaines de milliers d’euros pour permettre le paiement des salaires et des factures, mais ce n’est ni raisonnable, ni tenable.
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