L'ex-PDG de la SFC qui avait signé la DSP du Casino de Luchon à Chambert condamné à 16 ans de prison pour "violences sexuelles sur mineurs" et "détention d'images pédopornographiques"
Vous vous souvenez probablement que l’ancien équipe municipale de Luchon, réunie autour du maire Louis Ferré, avait pour projet le transfert du Casino de son site historique vers les Thermes Chambert. Un transfert qui avait fait l’objet d’une vive opposition d’une grande partie des luchonnais, toutes tendances politiques confondues. Une pétition contre ce transfert avait obtenu plusieurs centaines de signatures… et la commissaire-enquêtrice avait donné un avis défavorable à ce projet.
L’équipe municipale d’alors avait signé une délégation de service publique (DSP) avec la Société Française de Casinos (SFC), représentée par son PDG, Pascal Pessiot.
Une SFC qui, par la suite, au vu d'une situation financière très délicate (j'en reparlerai prochainement sur le blog) devait abandonner ce projet de Casino de Luchon aux Thermes Chambert (lire ici).
Il faut se souvenir que le PDG de la SCP qui avait négocié la DSP avec la ville de Luchon et qui était venu en personne dans la cité thermale, s’est retrouvé au cœur de la rubrique "faits-divers" au niveau national, dans des affaires de pédophilie et de pédopornographie.
Des faits sordides qui, bien entendu, n'étaient alors connus de personne et qui ont éclaté par la suite.
Mis en examen le 7 février 2018 pour "détention, diffusion, importation, enregistrement d’images pédopornographiques" ainsi que pour "corruption de mineurs", Pascal Pessiot avait été incarcéré, ainsi que sa compagne.
En septembre dernier, Pascal Pessiot a été jugé par la cour d’assises de Paris, avec sa femme et l’amant de cette dernière qui vivait dans la résidence du couple Pessiot. "Un homme soumis qu’elle aimait à promener en laisse comme un chien, sanglé de cuir" rappelle "Hérault Tribune" qui ajoute que le mari, la femme et son amant "vivaient avec les jumelles du couple, les exposant au quotidien à un mode de vie extrêmement porté sur la sexualité..."
L’enquête de la police judiciaire a révélé que le PDG de la SFC, âgé de 69 ans, était en possession de plus de 80.000 photos et vidéos pédopornographiques dont celles de ses deux fillettes. Des documents pédopornographiques qui mettaient en scène essentiellement des fillettes, âgées de quelques mois à 14 ans, dans des scènes de pénétration, de fellation ou d’autres poses sexuellement explicites (Le Métropolitain).
L’ancien PDG de la SFC a également été reconnu coupable de viol sur mineur et d’agressions sexuelles sur trois de ses nièces et la fille d’une ancienne maîtresse (Le Parisien).
Il a été condamné à seize ans de prison pour "violences sexuelles sur mineurs" et "détention de contenu pédopornographiques".
Katia, sa femme, qui était au courant des déviances de son mari a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis. De son côté, l'amant a été relaxé.
"Le Journal des Femmes" rappelle que l'homme d'affaires Pascal Pessiot, qui avait fait fortune dans l'immobilier avant de prendre la tête de la SFC, était "l'une des figures incontournables de la ville naturiste du Cap d'Agde où il possédait une résidence secondaire dans laquelle lui et son épouse Katia, libertins assumés, organisaient des fêtes très réputées dans les milieux échangistes et fétichistes".