Luchon : une patinoire synthétique pour les fêtes de fin d'année
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Grande première à Luchon. Pour les fêtes de fin d'année, la cité thermale va installer, dans le Parc du Casino, une patinoire synthétique. C'est en raison des travaux qui se déroulent actuellement aux Thermes que les festivités de ce mois de décembre sont donc délocalisées du côté du Casino, avec notamment le marché de Noël (qui s'étalera sur deux semaines (du 17 décembre au 1er janvier), la fête foraine et donc une patinoire... synthétique.
Autant dire que cette patinoire synthétique devrait être plébiscitée par les fans de glisse qui ne manqueront pas de se souvenir des déboires de l'ancienne patinoire qui, chaque année, dans le parc des Thermes faisait des siennes jusqu'à un certain ras le bol... Une patinoire qui datait et aux si nombreux problèmes techniques...
Cette patinoire était prêtée chaque hiver par les Villages Club Soleil de Superbagnères et se trouvait être particulièrement... énergivore.
Le maire de Luchon, Eric Azémar, précise dans "La Dépêche" qu'elle coûtait à la ville environ 20.000 euros d'électricité par saison.
D'où le choix réaliste de la mairie de se tourner vers une patinoire synthétique, comme le font de très nombreuses villes. Un choix économique et écologique qui, selon de nombreux spécialistes, permet une glisse comparable à 95% à celle procurée sur la glace des patinoires classiques...
La patinoire synthétique de Luchon, modulable en fonction des besoins, sera ouverte à partir du 17 décembre prochain et sera payante. Le port des gants sera obligatoire, celui du casque recommandé.
La patinoire synthétique est constituée d’un matériau neutre et non toxique. La piste est recyclable à 100% et l’ensemble n’émet aucun Co2. La patinoire synthétique ne nécessite ni eau ni carburant, ni électrogène et le peu de produit nettoyant nécessaire est absolument non corrosif. Au final, les dépenses énergétiques d’une patinoire synthétique sont sans commune mesure avec celles d’une patinoire traditionnelle.
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Une époque révolue ? (Photo illustration : archives Paul Tian)
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