Nouveau billet de banque algérien en arabe et en anglais : Mélenchon "tweete plus vite que son ombre"... et se plante !
Jean-Luc Mélenchon est-il le "Lucky Luke" des réseaux sociaux en tweetant plus vite... que son ombre ?
Mais parfois, il vaut mieux tourner son tweet dix fois sur sur son clavier avant de l'envoyer...
Exemple d'école (de réseaux sociaux) ce mercredi 2 novembre !
La Banque d'Algérie a émis un nouveau billet, de 2 000 dinars, à l’occasion du double événement de la célébration du 68e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale et de la tenue du Sommet arabe à Alger.
Et la valeur du billet est transcrite, outre en arabe, en anglais : "two thousand dinars" !
Quoi dans la langue de Shakespeare et non celle de Molière ?
Le sang du leader de La France Insoumise n'a fait qu'un tour. Il s'en est offusqué sur... Twitter en rendant responsables (oui, oui!) le président de la République algérienne, non Française, Emmanuel Macron et sa premier ministre, Elisabeth Borne.
Ceci est un billet algérien. La langue commune ne l'est plus. Tristesse. Macron Borne ont échoué en tout et pour tout. pic.twitter.com/jSMq4FUpZR
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) November 2, 2022
Mais que viennent faire les dernières visites en Algérie d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne dans l'émission par la Banque de France d'Algérie, de ce nouveau billet de 2 000 dinars ?
L'ancien candidat de La France Insoumise à l'élection présidentielle de cette année pense-t-il sérieusement qu'un billet de banque se fabrique en moins de deux mois ?
Mais le comble du comble, c'est quand on sait que, comme le précise un économiste algérien au "Journal de l'Afrique" :
"Depuis 1964, jamais le français n’a été inscrit sur les billets de banque en Algérie"
A bon entendeur, salut !
Les raisons de cette inscription en anglais sur le nouveau billet de 2 000 dinars est, selon cet économiste algérien "de s'ouvrir au monde"....
L'anglais "langue des sciences" a indiqué dernièrement le président algérien Abdelmadjid Tebboune, face au "français "butin de guerre" selon la célèbre formule du non moins célèbre écrivain algérien Kateb Yacine.
Et comme dirait l'hebdomadaire satirique "Le Canard Enchaîné" : Pan sur le bec !