Occitanie : dans cette clinique, le chef des urgences sous-traitait ses remplacements... à des "faux médecins"
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C'est à la suite du décès d'une octogénaire, en 2017, aux urgences de la clinique Saint-Michel de Prades (Pyrénées-Orientales) du groupe Elsan, que l'Agence Régionale de Santé (ARS) d'Occitanie, a engagé, l'année suivante, une inspection qui a révélé les stupéfiantes pratiques du chef du service des urgences de l'établissement.
Le quotidien régional "L'Indépendant" s'est procuré ce rapport, sur "les multiples défaillances dénoncées" dans le fonctionnement des urgences ainsi que "les propos inappropriés des praticiens du service".
Un rapport qui dévoile que ce chef du services des urgences, sur l'année 2018, avait "sous-traité de nombreux remplacements à trois praticiens signalés comme exerçant illégalement la médecine en France".
Un urgentiste qui "encaissait les honoraires de la sécurité sociale pour l'ensemble de ses fonctions et payait ses 'petites mains' sous la blouse, à hauteur de 80% pour lui et 20% pour ses remplaçants 'clandestins'" rapporte "L'Indépendant".
Les trois médecins remplaçant cette année-là le docteur B. n'étaient pas inscrits à l'Ordre national des médecins...
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