Suppression de deux postes d'enseignants à Luchon : lettre ouverte de "SOS Ecoles de Montagne" au Recteur de l'Académie de Toulouse
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La mobilisation contre la suppression de deux postes d'enseignants en primaire pour la prochaine rentrée scolaire à Luchon se poursuit. Parents d'élèves, enseignants, associations, élus ne baissent surtout pas les bras. Après les courriers des élus et de la FCPE à l'inspection d'académie, les manifestations devant les établissements scolaires, la nuit passée par les parents d'élèves à l'école maternelle "Les Éterlous" et l'école primaire "Les Isards", début avril (lire ici), les présidentes de l'association "SOS Ecoles de Montagne" viennent d'envoyer une lettre ouverte au Recteur de l'Académie de Toulouse, dont je publie un long extrait ci-après :
Pour rappel, vous pouvez toujours signer la pétition en ligne qui, à ce jour, a obtenu près de 5.700 signatures :
- Pour signer la pétition, cliquez ici
"Monsieur le Recteur,
Vous êtes venu, accompagné par M. Le DASEN à la cité scolaire de Bagnères de Luchon le 21 avril 2023. L’objet de votre déplacement était l’internat de l’établissement.
Nous regrettons que vous n’ayez pas profité de votre venue pour prendre le temps de rencontrer les parents d’élèves de la maternelle et de l’élémentaire qui demandent à vous rencontrer.
Et encore plus triste, non seulement vous décidez de ne pas nous rencontrer, nous les usagers de vos services; mais en plus vous annoncez puis vous annulez votre venue pour être sûrs que les parents ne seront présents. C’est trés moche de votre part.
D’autre part vous proposez aux mêmes parents d’être reçus par un secrétaire au Rectorat ou en visio. Vous nous prenez pour des imbéciles ?! Nous ne cherchons pas à faire enregistrer nos revendications.
Plutôt que déployer votre intelligence à nous éviter et à appliquer une politique cynique, permettez à nos enfants d’avoir une éducation de qualité. Et si ils sont peu nombreux les deux prochaines années, et bien c’est tant mieux pour eux. Ces effectifs ne sont pas choquants, la France a le nombre le plus élevé d’enfants par classe. Pourquoi ne pas profiter de cette baisse d’effectifs à court terme ? Pourquoi vous entêter à imposer vos seuils en zone de montagne ?
Votre attitude d’hier est vécue pour les parents des élèves de Luchon, Couret, Huos et Loures Barousse comme une provocation..."
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