Chenilles processionnaires : attention danger !
Les chenilles processionnaires sont des larves de papillons de nuit qui prolifèrent en France et menacent la santé humaine et la flore en provoquant la défoliation des arbres qu'elles colonisent.
Leurs poils sont très urticants pour les humains et les animaux.
Il existe deux espèces en France ayant un impact sur la santé humaine :
- la chenille processionnaire du pin
- et la processionnaire du chêne.
- Elles ont la particularité de vivre en groupe et de se déplacer en file indienne. Les températures hivernales douces favorisent leur développement et leur prolifération géographique est la conséquence de l'implantation régulière de pins dans des milieux non forestiers de nouvelles régions.
- Les pullulations périodiques de chenilles processionnaires de chêne sont, elles, connues dans les chênaies principalement du nord-ouest, de l'Île-de-France et d'une zone d'endémie à l'Est.
- Les expositions aux processionnaires du pin sont observées de janvier à mai, avec un pic en mars, et celles du chêne d'avril à août, avec un pic en juin.
- Les périodes les plus à risque sont celles où les chenilles migrent le long du tronc pour aller s'enfouir dans le sol et se transformer en chrysalides.
Que faire en cas d’exposition ?
- Si l’on pense avoir été touché, il est recommandé de prendre une douche, de bien se rincer pour faire partir les poils et de changer de vêtements. Il ne faut pas frotter les lésions pour éviter de casser les poils invisibles présents.
- En cas de signes d’urgence (détresse respiratoire, perte de connaissance…), il faut immédiatement appeler le 15, ou le 112 ou le 114 pour les personnes sourdes et malentendantes.
- Lorsqu’on a eu des poils dans l’œil, il faut consulter rapidement un ophtalmologue.
- En cas d’autres symptômes (rougeur, démangeaison) : appeler un Centre antipoison ou consulter un médecin. Si possible, photographiez la chenille pour permettre d’identifier l’espèce avec certitude.
- Pour les animaux domestiques, consulter un vétérinaire ou appeler un centre antipoison vétérinaire.
(Source : The Conversation)