Affaire Benalla : cinq ans après les "violences du 1ᵉʳ-Mai", l’ex-collaborateur de Macron rejugé en appel
Alexandre Benalla doit être rejugé, en appel, ce vendredi pour des actes de violence lors des manifestations du 1er mai 2018, ce qui lui avait valu une peine d'un an de prison ferme lors du premier procès. L'ancien collaborateur du Président de la République Emmanuel Macron, âgé de 31 ans, est accusé d'avoir agressé trois hommes et deux femmes en essayant de les appréhender lors des manifestations du 1er mai 2018 à Paris. Il portait un casque de police, bien qu'il ne participait au défilé qu'en tant qu'observateur.
Le scandale Benalla a éclaté le 18 juillet 2018, après que le quotidien du soir "Le Monde" l'ait identifié dans une vidéo où il brutalisait un couple sur la place de la Contrescarpe à Paris. Bien qu'il ait été suspendu pendant quinze jours, le quotidien a révélé qu'il avait toujours un bureau à l'Elysée. Cet article a déclenché une crise politique qui a secoué le pouvoir d'Emmanuel Macron pendant des mois, avec de nouvelles révélations de la presse et des auditions parlementaires.
En plus des charges liées à l'agression, Alexandre Benalla devra également répondre devant la cour d'appel pour des accusations de "faux, usage de faux en écriture et usage public sans droit d'un insigne" pour avoir continué à voyager avec des passeports diplomatiques après son licenciement de l'Élysée.
De plus, il est reproché à l'ancien collaborateur proche du président d'avoir illégalement porté une arme à feu en 2017.