Afrique : attaque terroriste dans un lycée en Ouganda, quarante élèves tués à coups de machettes ou brûlés vifs
Dans la soirée du 16 juin, un événement tragique a secoué la ville de Mpondwe, située en Ouganda, à deux kilomètres de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC). Un groupe de rebelles présumés affiliés à Daech a attaqué le lycée Lhubiriha, faisant une quarantaine de victimes parmi les lycéens. L'horreur de cette attaque sans merci a été rapportée dans les médias, mettant en évidence les terribles méthodes utilisées par les auteurs de ce massacre.
Le "Sunday Monitor," dans son édition du 18 juin, a publié un article intitulé "Quarante lycéens brûlés vifs par les rebelles des ADF", accompagné d'une carte détaillant l'emplacement précis de l'incident. Selon les informations recueillies, les membres des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe considéré comme l'une des milices armées les plus meurtrières de l'est de la RDC, se sont infiltrés dans les dortoirs du lycée pendant la nuit. Ils ont violemment attaqué les élèves présents, en tuant trente-sept à coups de machette, tandis que les autres ont péri dans l'incendie qui a ravagé les dortoirs.
Bien que personne n'ait revendiqué la responsabilité de ce massacre, l'armée soupçonne fortement les ADF d'être derrière cette atrocité. Felix Kulayigye, porte-parole de l'armée, déclare dans le "Sunday Monitor" que cet acte barbare est similaire aux attaques précédentes perpétrées par les ADF contre des cibles innocentes. Les autorités ougandaises sont déterminées à mettre fin à ces violences et ont promis de poursuivre les auteurs du massacre du lycée Lhubiriha jusqu'à leur éradication complète.
Malheureusement, il ne s'agit pas de la première fois que les ADF ciblent des établissements scolaires. En 1998, un autre acte de terreur avait été perpétré par ce groupe, cette fois-ci à l'institut technique de Kichwamba, également proche de la frontière avec la RDC. Cette attaque avait coûté la vie à quatre-vingts étudiants, tandis qu'une centaine d'autres avaient été enlevés.