Après les piscines, le fisc va utiliser l'intelligence artificielle pour débusquer les vérandas non déclarées
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Le fisc français a réussi à identifier plus de 120 000 propriétaires de piscines non déclarées grâce à l'utilisation d'un logiciel d'intelligence artificielle, selon le quotidien "Le Parisien". Ces propriétaires ont reçu ou recevront bientôt une correspondance de la Direction générale des finances publiques, les invitant à régulariser leur situation en déclarant leur piscine dans les 30 jours.
Cette initiative devrait permettre au gouvernement de percevoir entre 40 et 50 millions d'euros supplémentaires de recettes fiscales, comme l'a annoncé Jérôme Fournel, directeur général des Finances publiques, lors du lancement de la campagne déclarative de l'impôt sur le revenu en avril.
Afin de repérer plus efficacement ces "omissions", le ministère de l'Économie et des Finances a fait appel à Capgemini, qui a développé en collaboration avec Google un logiciel permettant d'exploiter les vues aériennes de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) afin de les comparer aux données du cadastre.
Le fisc ne compte pas s'arrêter là et prévoit d'étendre ses investigations aux vérandas et aux abris de jardin, entre autres. "Nous nous attaquons progressivement à des sujets plus largement répandus comme les extensions, les maisonnettes construites sans permis...", a expliqué Jérôme Fournel au "Parisien", début mai. Toutefois, il a précisé que cela prendra un peu plus de temps "pour que l'algorithme atteigne la même qualité que pour les piscines, avec un taux d'erreurs et d'échecs très faible."
Cette utilisation de l'intelligence artificielle dans la lutte contre la fraude fiscale démontre comment les nouvelles technologies peuvent être mises à profit pour renforcer les contrôles et maximiser les recettes de l'État. Grâce à cette approche, le fisc français est en mesure de détecter des infractions qui auraient autrement pu passer inaperçues, permettant ainsi de rétablir l'équité fiscale et de garantir que tous les contribuables respectent leurs obligations légales.
Cependant, cette initiative soulève également des questions sur la protection de la vie privée et la surveillance accrue des citoyens. L'utilisation de vues aériennes pour vérifier la conformité des propriétés peut susciter des préoccupations en matière de respect de la vie privée et de collecte de données personnelles...
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