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06 Sep

Comminges-Barousse : Christian Louis publie "Le Pic Maudit" et répond à mes questions

Publié par Paul Tian  - Catégories :  #Pyrénées, #Christian Louis, #Le Pic Maudit, #polar, #comminges, #barousse, #roman, #poubeau, #luchonnais, #enquête, #culte satanique, #circuit du comminges, #littérature

Comminges-Barousse : Christian Louis publie "Le Pic Maudit" et répond à mes questions

L'auteur Pyrénéen, Christian Louis, dont je prends toujours grand plaisir à accueillir sur mon blog, nous gratifie aujourd'hui de son tout dernier polar, "Le Pic Maudit". Je ne peux que confesser humblement que converser avec Christian est un réel enchantement, une expérience d'une belle richesse, même si je n'ai jamais eu le privilège de le rencontrer en personne. Cela démontre, une fois de plus, que les réseaux sociaux, parfois critiqués (à juste raison), nous rappellent ainsi les connexions précieuses qu'ils permettent de tisser, même à distance...

 

"Dans ce nouvel opus, Christian Louis remet en scène ses personnages récurrents, ceux qui appartiennent au camp du bien et les autres. Cette enquête, assemblée par touches impressionnistes avec un style parfaitement maîtrisé, trouve sa place après Nuages sur les cimes et laisse entrevoir la construction d’un projet littéraire plus vaste…" (TDO Editions)

 

Christian Louis répond donc à mes questions (à distance) entre Pyrénées et Mer Baltique 😀 :

Paul Tian : Donc, votre dernier roman "Le Pic Maudit" va se trouver dans les prochaines heures dans les rayons des libraires et grandes surfaces de la région ? Toujours la même maison d'édition TDO ?

 

Christian Louis : Oui, je reste fidèle à une maison d’édition qui travaille bien, de la réception de mon manuscrit au réassort des livres sur les points de ventes, les libraires et les grandes surfaces. Qualité des relectures. Qualité du service graphique pour maquette et couverture avec une graphiste de grand talent. Service commercial très réactif qui aliment régulièrement les dispositifs permettant à mes lecteurs de trouver facilement mes romans. Expositions en présentoirs, en têtes de gondole, tout ceci permet de trouver un public.

 

J’aime rencontrer l’exigence, cette volonté de publier des textes bien écrits qui ne se laissent pas aller à une simplification voire à un appauvrissement de la langue. Je partage cette vision avec cet éditeur.

 

En outre, j'ai pu constater qu'il travaille à une large diffusion de mes romans qui sont référencés en France et à l'étranger. Lors du "mini salon du livre " de Luchon dans le cadre du week-end Gascon, de nombreux touristes sont passés à ma table. J'ai ainsi pu rencontrer des lecteurs qui suivaient mes héros depuis leur région d'origine : Bretagne, Bordelais, Lyon, Alsace, Paris et pas mal du sud est.

 

Paul Tian : Pouvez-vous parler de votre dernière création aux lectrices et lecteurs du blog, qui pour nombre d'entre eux/elles sont aussi les vôtres ?

 

Christian Louis : On découvre deux cadavres, un à Saint-Tarin, l’autre à Poubeau. Leur position corporelle, le lieu même de l’exposition des corps parlent avec difficulté aux enquêteurs, toujours policiers et gendarmes par une co-saisine du procureur, mais aussi journaliste.

 

La présence d’un étoile à cinq branche intrigue. Culte satanique ?

 

En parallèle se déroule un procès truqué destiné à condamner à mort un homme innocent. Qui sont ces cinq malfaisants qui évoquent ce faux tribunal clandestin qu’ils nomment conseil de famille ?

 

Difficile ici d’en dire plus. Comme toujours, je multiplie les pistes, je les brouille en m’appuyant sur des portraits physiques et psychologiques de divers personnages.

 

- Pourquoi a-t-on volé les tapisseries d’Aubusson de la Collégiale et qui ?

- Qui a décapité les personnages sculptés du monument aux 3 Maréchaux et pourquoi ?

- Quel rôle joue le port de Venasque ?

- Quel secret rôde dans la mémoire du Circuit du Comminges et de ses bolides ?

 

Les énigmes autour de ce double crime revisitent dans la fiction, quelques faits divers locaux. On se baladera à Toulouse, Saint-Tarin, Loures-Barousse, Mauléon-Barousse et sa vallée, Bagnères de Luchon, Pamiers, Foix, Aspet, Couledoux…

 

Une enquête policière quasi touristique malgré le poids de l’horreur d’un thriller.

 

Paul TianDepuis une île de la mer Baltique où je me trouve actuellement depuis plusieurs semaines, j'ai découvert la photo d'une superbe Bugatti sur votre page "Facebook". Serait-ce un "polar" automobile que nous allons découvrir ? (rires)

 

Christian Louis : L’automobile des années 30 puis de l’après guerre ainsi que le musée du circuit du Comminges sont présents dans l’énigme qui, néanmoins, ne saurait être réduite à ces seuls développements. Bien des choses se déroulent dans ce polar dont le fil conducteur est une étoile à 5 branches.

 

Sur ma page "Facebook" très suivie, je glisse quelques indices sans jamais déflorer le sujet principal et les rebondissement d’une affaire à multiple dimensions.

 

Le lecteur qui aura parcouru mon roman pourra relire cet entretien et sourire en constatant que j’ai dit sans dire ! (sourire)

 

Paul TianVous avez tourné en Haut-Comminges un petit film pour annoncer la sortie du "Pic Maudit" ?

 

Christian Louis : Comme pour chaque roman, je réalise un petit film qui lance la sortie du livre et sert de support à mes conférences. Pour cette fois, j’ai innové, ayant été séduit par les nombreux films courts de Gérard Quintana. Il tourne habituellement sur les lieux de mes romans ! Mieux, il propose des courts métrages d’une force esthétique et poétique de grande puissance. Il fallait croiser ces regards, celui des mots avec celui des images. Je l’ai rencontré et senti en lui un enthousiasme pour ce projet. Quelques jours après, il commençait le tournage.

 

On découvrira donc également, sur internet et en projection avant mes conférences, le beau film de réalisé librement par Gérard Quintana. Il n’a pas lu le manuscrit. Je lui ai juste donné quelques mots, quelques sites, quelques musiques. Avec ce bien maigre matériau, il a imaginé, filmé, monté, réalisé un petit bijou.

 

Le lecteur pourra, après avoir dévoré le roman, vérifier combien la présentation ne déflore en rien l’énigme et pourtant, en dit beaucoup.

 

J’apprécie ces créateurs qui ne demeurent pas dans la posture du "projet" dont on ne voit jamais la réalisation. Il fait. Il fait bien et j’aime ça. Donc, les baroussais, les luchonnais, les commingeois risquent fort de nous voir à l’action dans les villages.

 

Paul Tian : J'imagine donc qu'avec la sortie du "Pic Maudit" votre agenda est bien "noirci" de dates de dédicaces et de rencontres avec vos lectrices/lecteurs…

 

Christian Louis : Effectivement. La première sortie publique dans les Hautes-Pyrénées se déroulera ce vendredi 15 septembre à 16 heures dans la salle Brassens de Capvern les Bains. Le lendemain samedi 16 septembre verra le lancement en Haute-Garonne dans ma librairie fétiche L’Indépendante de Saint-Gaudens. Le samedi 23 septembre, je serai installé au dessus de Luchon, à Garin, pour la fête de la montagne : dédicaces et conférence. Un moment d’autant plus fort que mon roman commence à Poubeau, le village voisin. Parler du roman sur les lieux de l’intrigue.

 

Paul TianEt si vous nous disiez quelques mots... de votre prochain roman, car, vous connaissant un peu, je pense qu'il est déjà en route…

 

Christian Louis : Effectivement, il est bien avancé en écriture. Un huis clos étouffant nous enferme dans le hameau de la Henne-morte, au dessus d’Aspet et sous le col du Portet d’Aspet, ainsi que sur les hauteurs de Teste-Rouge. Il est question de mafia des pays de l’Est et du meurtre sordide d’un danseur de cabaret toulousain planqué dans le village. Un contraste entre la beauté des lieux et la violence sauvage qui surgit et bouscule tout sur son passage sur fond de légendes locales. On me voit de temps à autre sur site avec mon carnet et mon appareil photo pour modifier des détails...

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"Le Pic Maudit" de Christian Louis

TDO Editions / Collection "Noir Austral"

Prix : 20€

Comminges-Barousse : Christian Louis publie "Le Pic Maudit" et répond à mes questions
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La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité (Albert Camus)