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07 Sep

Rencontre avec Gérard Piquemal, luchonnais expatrié au Canada, passionné de photos

Publié par Paul Tian  - Catégories :  #Canada, #Montréal, #Luchon, #expatrié, #photo, #Gérard Piquemal, #rencontre, #Spa de la Rue, #voyage, #Pyrénées, #portrait, #internet, #Kodak

Rencontre avec Gérard Piquemal, luchonnais expatrié au Canada,  passionné de photos

C'est le portrait du jour que je vous propose à travers cette rencontre avec Gérard Piquemal qui a quitté sa terre luchonnaise dans les années 70 pour partir à la découverte du monde avant de s'installer à Montréal, au Canada. Passionné par l'art photographique depuis sa tendre jeunesse (un trait commun qu'il partage avec votre humble serviteur), Gérard savoure pleinement sa retraite en consacrant une partie de son temps à "braquer son Kodak".

 

Je vous invite à découvrir son site internet "Gérard Piquemal, la mémoire par l'image" (ici)

 

Paul Tian : Gérard, peux-tu te présenter aux lectrices et lecteurs de mon blog qui est aussi pour toi un lien  avec notre territoire ? Je sais que tu es natif de Luchon et que tu vis au Canada. Mais encore ?

 

Gérard Piquemal : Bonjour à toutes les lectrices et lecteurs du blog de Paul. Je m'appelle Gérard et je suis natif de Luchon. En 1977, j'ai décidé de quitter ma ville natale pour partir à l'aventure et découvrir le monde. Je me suis installé à Montréal, au Canada où j'ai construit ma vie depuis lors.

 

J'ai eu la chance de voyager dans de nombreux pays, notamment aux États-Unis, en République dominicaine, aux Bahamas, en Jamaïque et au Costa Rica. Ces expériences de voyage ont été pour moi une véritable ouverture vers d'autres cultures et modes de vie. J'ai rencontré des personnes extraordinaires, goûté à des cuisines variées et visité des endroits incroyables. Chaque voyage a été source d'aventures et d'expériences uniques.

 

Montréal est devenue ma deuxième maison. J'ai été séduit par sa diversité culturelle et son dynamisme. J'ai eu l'opportunité de découvrir la ville et d'assister à de nombreux événements culturels. De plus, la proximité de la nature m'a également permis d'en profiter pleinement.

 

Malgré toutes ces découvertes, Luchon reste toujours ancrée dans mon cœur. Les montagnes et l'atmosphère paisible de ma ville natale me manquent souvent. Je retourne régulièrement à Luchon pour me ressourcer et renouer avec mes racines.

 

Je considère ma soif de voyager comme un précieux cadeau qui m'a permis de grandir en tant qu'individu et de mieux comprendre le monde qui m'entoure. Chaque voyage est une aventure remplie d'émotions et de découvertes. Je suis reconnaissant d'avoir eu l'opportunité de vivre ces expériences et j'espère pouvoir continuer à explorer de nouveaux horizons pendant longtemps.

 

Tu es à l'origine du "Spa de la Rue", peux-tu me dire ce qu'il en est ?

 

Un jour, un itinérant m'a dit : "Si tu veux être utile, ce n'est pas au Spa que tu dois être, mais ici, dans la rue avec nous" ! Cette phrase est devenue un ver d'oreille dans ma tête pendant quelques mois. J'ai testé l'idée au restaurant d’un journal offert à la sortie des métros par des itinérants en échange de quelques pièces jusqu'au jours où les deux propriétaires d'une école de massothérapie m'ont proposé : "Tu trouves la clientèle, nous on te fournit tous les massos dont tu as besoin." Un mois plus tard la première clinique solidaire se donnait à la Maison du Pères, résidence pour les retraités de la rue. 

 

Première d'une longue série de 2012 à la crise de 2020. Aujourd'hui, on remonte lentement nos équipes de massothérapie et on regarde vers l'avenir. D'ailleurs, le Spa de la rue s'est exporté en France où on peut trouver plusieurs antennes satellites.

 

Tu es donc à la retraite. Une retraite active j'imagine... (tout comme la mienne) (rires)

 

La pèche à la ligne, c'était pour mon grand-père. Pour ma part, j'ai besoin de voir du monde, de socialiser de trouver des occasions de braquer mon Kodak, comme on dit au Québec. Ayant travaillé le plus souvent comme travailleur autonome, la notion de retraite n'est pas la même que celle mes congénères.

 

Donc tu es passionné de photos et tu as bien l'intention de partager cette passion via ton site web, les réseaux sociaux et prochainement aussi sur mon blog... "Tu es entré" dans la photo à quelle époque ? Pour tout t'avouer, moi je suis tombé "dedans" à l'âge de 10 ans, avec mon premier appareil offert par mon grand-père... Tu te souviens de ton premier appareil ?

 

Je suis passionné de photo depuis l'âge de 10 ans. C’est ma grand-mère qui m'a offert mon premier appareil photo : un Kodak Brownie Hawkeye. J'ai toujours aimé saisir les moments de la vie, les paysages, les expressions humaines. La photo est pour moi un moyen de m'évader, de créer, de partager. J'ai juste besoin de mon appareil et de mon imagination. Je prends des photos partout où je vais, à la maison, au travail, en voyage. Je les retouche ensuite avec Photoshop, pour leur donner du style, du contraste, de la couleur. Je les publie sur les réseaux sociaux, pour recevoir des commentaires, des conseils, des encouragements. La photo est ma passion, ma joie, ma liberté.

 

Et si nous parlions un peu de ta vie au Canada ?

 

Montréal c'est ma deuxième maison. J'ai été séduit par sa diversité culturelle et son dynamisme. J'ai eu l'opportunité de découvrir la ville et de participer à de nombreux événements culturels. De plus, la proximité de la nature m'a également permis de profiter de l'environnement naturel environnant. Petite anecdote en passant : Lors de mon premier voyage au Canada en 1976, Voulant profiter au maximum de ma semaine, j'ai demandé au concierge de l'hôtel de me réveiller à 7h00 car je partais passer la journée à Vancouver.  Il me demanda si je voulais j’avais besoin d’un taxi pour l’aéroport… et moi, de lui répondre avec assurance " Pas la peine, je vais y aller en voiture… (9600 Km). Vous pouvez imaginer sa surprise/stupéfaction (rire).

 

Tu es revenu cette année à Luchon lors d'un voyage en France. Quelles ont été tes impressions sur la ville ?

 

Oui, je suis retourné à Luchon en juillet. J'ai été surpris de constater le nombre d'hôtels et de restaurants fermés, passé sur une rue Sylvie complètement déserte, constaté que de l'herbe avait remplacé les glaciers du Venasque… Cela m'a beaucoup attristé. Heureusement, j'ai pu constater dernièrement le succès des activités reliés è la Fête des Fleurs sur quelques blogs. Luchon a un gros potentiel touristique, je crois que c'est de ce côté qu'il faut regarder.

 

En dehors de la photo, tu as d'autres passions ?

 

Oui, comme j'ai eu l'occasion de te le dire, je suis assez actif pour un petit vieux : festivals, expositions, cinéma, randonnées, diriger le Spa de la rue… Je fais aussi de l'exercice physique 3 fois par semaine et j'ai fait 5 ans de théâtre dans une troupe amateur. Toutes ces activités m'offrent l'occasion de faire de la photo, à part ça non, rien de spécial mis à part peut-être exercer la massothérapie, la naturopathie et l'aromathérapie.

Vue du Port de Venasque du sommet de la montagne d'Herran (Photo © Gérard Piquemal)

Vue du Port de Venasque du sommet de la montagne d'Herran (Photo © Gérard Piquemal)

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La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité (Albert Camus)