Tribune de Sophia Aram dans "Charlie Hebdo" : pourquoi l'Occident ignore le cri de liberté des femmes sous la charia ?
L'humoriste et chroniqueuse Sophia Aram, dans une tribune publiée lundi sur le site de "Charlie Hebdo", souligne le manque de soutien des milieux progressistes occidentaux envers les femmes vivant sous le régime de la charia, mettant en lumière le cas de l'activiste Masih Alinejad. Aram remet en question pourquoi Masih Alinejad se sentait si seule dans son combat malgré ses appels à l'aide. Elle attribue cette solitude à la manière dont l'islam politique et le misérabilisme de gauche ont étouffé la solidarité envers les victimes de la charia.
La tribune met en évidence les actions de Masih Alinejad, telles que la campagne "My Stealthy Freedom" en 2014 et le hashtag #WhiteWednesdays en 2017, ainsi que la campagne sur Instagram en 2018. Sophia Aram critique également l'absence de relais médiatiques et politiques en Occident pour ces mouvements, malgré leur impact en Iran.
La tribune mentionne également le débat autour du port du hijab et de la liberté de choix des femmes, ainsi que les accusations d'islamophobie qui ont suivi. Elle souligne que certaines voix ont été réduites au silence, tandis que d'autres ont préféré ignorer ces problèmes de peur d'être accusées d'islamophobie.
Sophia Aram conclut en soulignant l'importance de briser ce silence gêné et de soutenir les femmes vivant sous le régime de la charia, appelant à une plus grande prise de conscience et à une solidarité réelle avec leur combat.
Voici quelques citations clés de sa tribune :
"Comment Masih pouvait-elle être aussi désespérément seule ?"
"Ma conviction est que la solitude de toutes celles qui ne nous demandaient rien d’autre que de les écouter est liée à la manière dont l’islam politique et le misérabilisme – principalement de gauche – ont étouffé toute forme de solidarité envers les victimes de la charia."
"Le problème, ce n’est pas que quelques pétasses en leggins célèbrent le Hijabday dans les couloirs de Sciences Po Paris. Non, le problème, comme le disait Charb, c’est 'le silence des laïcs qui se taisent'."
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