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22 Nov

Les "Rencontres Lyriques" migrent à Saint-Béat : ma question à Eric Azémar, maire de Luchon

Publié par Paul Tian  - Catégories :  #Luchon, #Rencontres Lyriques, #art lyrique, #festival, #Sylvia Cazeneuve, #culture, #Eric Azémar, #politique culturelle, #Saint-Béat-Lez, #avec philosphie, #fréquentation, #pyrénées, #comminges, #haute-garonne

(Photo illustration : archives © Paul Tian)

(Photo illustration : archives © Paul Tian)

C'est par un communiqué publié sur les réseaux sociaux, mardi 21 novembre, que l'on a appris que l'édition 2024 des "Rencontres Lyriques" n'aura pas lieu en août à Luchon. Selon ce communiqué, dont vous pouvez prendre connaissance dans son intégralité ci-après, "la municipalité n’a pas la capacité de recevoir notre festival culturel dans les conditions adéquates, et ce malgré de nombreuses explications et négociations auprès des différents élus". Des rencontres qui, l'an prochain, seront donc accueillies par la mairie de Saint-Béat-Lez du 3 au 10 août, avec une programmation autour de la thématique "avec philosophie".

Suite à cette annonce, j'ai posé la question suivante à Éric Azémar, maire de Luchon :

 

Dans un communiqué récent, les Rencontres Lyriques ont annoncé que l'édition 2023 ne se tiendrait pas à Luchon. La municipalité a été mentionnée comme n'ayant pas "la capacité d'accueillir notre festival culturel dans des conditions appropriées", malgré de nombreuses explications et négociations avec divers élus. Quelles sont les raisons pour lesquelles la ville de Luchon a décidé de ne plus "soutenir" cet événement d'août qui attirait non seulement des spectateurs passionnés d'art lyrique, mais qui contribuait également à forger une image culturelle pour la cité thermale ?

 

 

Réponse d'Eric Azémar, maire de Luchon :

 

J’apprends comme vous par un communiqué que les Rencontres Lyriques se dérouleront dorénavant à Saint-Béat et non plus à Luchon. Loin de ne plus vouloir soutenir cet évènement culturel qui se déroule à Luchon depuis plusieurs années, nous avons proposé aux organisateurs de ces rencontres d’en réduire la durée à 3 ou 4 jours, y compris un week-end du mois d’aout, pour 2025 et les années suivantes.

 

Pour Les Rencontres Lyriques 2024, dès le 28 septembre 2023, nous leur avons proposé à de mettre à leur disposition l’ensemble du bâtiment du Casino du lundi 5 août au mardi 13 août 2024. Pour les années suivantes, nous leur avons demandé de proposer une formule plus pertinente dans sa présentation culturelle au regard de la baisse continue de fréquentation de cet évènement. Apparemment cela n’a pas convenu.

 

Pour mémoire, cet évènement culturel qui s’étend sur 10 jours et qui englobe deux week-ends au mois d’août en monopolisant l’ensemble du bâtiment du Casino et du Pavillon Normand a accueilli 452 visiteurs en 2022 et 370 en 2023.

 

Vous comprendrez que l’immobilisation totale des infrastructures du Casino pendant les deux premiers week-ends du mois d’août ainsi que l’exige Les Rencontres Lyriques, n’est plus raisonnable aujourd’hui, étant donné la diversité des offres culturelles et la demande en ce sens.

 

D’ailleurs, nous avons une proposition que nous étudions pour le début du mois d’août 2024. Il s’agit d’un évènement culturel de grande ampleur qui devrait accueillir plusieurs centaines de personnes. C’est une surprise. Nous en reparlerons bientôt.

 

Je saisis cette occasion pour souligner que la Culture est et reste un axe prioritaire de cette mandature. La longue liste des évènements culturels déjà organisés sur les trois dernières années en témoigne.

 

L’augmentation envisagée de l’offre culturelle luchonnaise en sera la preuve. Luchon aime l’art lyrique, veut soutenir l’art lyrique et souhaite avoir une proposition pertinente en ce domaine.

Les "Rencontres Lyriques" migrent à Saint-Béat : ma question à Eric Azémar, maire de Luchon
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L
Décidément Pauvre Luchon , Plus de festival du Film , <br /> Plus de rencontres lyriques, <br /> quelques gitans- musiciens- guitariste- pourrais venir faire un festival original ?

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La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité (Albert Camus)