Melles : "mise à mort de plusieurs dizaines de boucs et chèvres sauvages", l'arrêté municipal contesté par "One Voice" devant la justice
Le 6 novembre dernier, le maire de Melles, Alban Dubois, a pris un arrêté municipal "ordonnant la mise à mort de plusieurs dizaines boucs et chèvres sauvages" sur le territoire de la commune. Une opération qui sera "réalisée par l'ACCA de Melles, pendant les heures, jours et dates d'ouverture de la chasse... pendant la saison 2023/2024"
Un arrêté municipal qui fait l'objet d'un recours en référé devant le tribunal administratif de Toulouse, par l'association "One Voice" qui milite "pour les droits humains, les droits des animaux, le droit de l’environnement et le respect de la vie sous toutes ses formes."
L'audience pour ce référé est prévue mardi prochain 28 novembre, à 10 heures.
Sous le titre "Melles : la saison de la chasse aux chèvres est ouverte !" on peut lire notamment ceci sur le site de "One Voice" :
"Un massacre doublement illégal
"Pourquoi ne pas avoir cherché d’alternatives ? Rappelons-le, le maire dispose de pouvoirs importants pour gérer la présence d’animaux errants. À en croire l’arrêté, aucune solution ne serait envisageable car les chèvres évolueraient dans une zone non accessible aux véhicules. Et ce alors même qu’il leur est justement reproché de causer des dégâts… aux véhicules. Comprenne qui pourra.
"Une fois de plus, la réalité est bien loin de ce qui est avancé par la commune. Il s’agit ni plus ni moins d’offrir des cibles faciles aux chasseurs. En temps normal, les battues administratives sont confiées à des « lieutenants de louveterie », bras armés de l’État contre les animaux. Mais, à Melles, le massacre a été confié aux tireurs du coin. Cerise sur le gâteau, cette opération aura lieu… pendant toute la saison. Il faut bien faire durer le plaisir.
"Pour les dizaines de chèvres et de boucs qui sont sur le point d’être les énièmes victimes de ce loisir cruel, et alors même que 60 % des Français considèrent que la chasse est inefficace pour lutter contre les supposés dégâts causés par les animaux, nous attaquons cet arrêté en urgence devant le tribunal administratif de Toulouse, où nous porterons leur voix lors d’une audience le 28 novembre à 10 heures..."