Novembre, mois sans tabac : je me souviens du jour où j'ai arrêté de fumer !
Novembre, mois sans tabac !
Le Mois sans tabac, un événement annuel en France qui se déroule en novembre pour encourager les fumeurs à arrêter, a débuté aujourd'hui. Cette initiative vise à inciter les fumeurs à renoncer à leur habitude pendant une période de trente jours, et elle a déjà suscité l'adhésion de plus de 92 000 participants, d'après les informations communiquées par l'agence Santé publique France.
Depuis 2016, le Mois sans tabac est devenu une tradition en novembre, suivant ainsi le modèle d'une campagne similaire initiée au Royaume-Uni. En plus du défi en lui-même, diverses formes de soutien sont offertes, notamment un numéro dédié (le 39 89) et des kits disponibles en pharmacie.
Cette initiative présente un double avantage. D'une part, elle permet au fumeur de se sentir soutenu, sachant qu'il participe à un défi partagé par de nombreuses autres personnes. D'autre part, le fait de s'abstenir de fumer pendant tout un mois offre de solides chances de prévenir une rechute ultérieure, sachant que le tabagisme demeure la principale cause de mortalité évitable en France, coûtant la vie à 75 000 personnes chaque année.
Au fil des années, l'opération avait perdu en popularité, en grande partie à cause des répercussions de la crise liée au Covid et d'un manque de renouvellement. Néanmoins, cette année, le Mois sans tabac se déroule dans un contexte où les représentants politiques sont critiqués par certaines associations de lutte contre le tabagisme, lesquelles leur reprochent un manque de détermination.
Ce jour où j'ai arrêté de fumer !
Ah, le souvenir de ce jour mémorable où j'ai décidé, avec un zeste d'humour et beaucoup de détermination, de dire adieu à ma complice la nicotine ! Mes précédentes tentatives fumeuses n'avaient guère porté leurs fruits, mais cette fois, j'ai choisi de mettre un terme définitif à ma romance avec la fumée.
Je me voyais alors en gentleman, amateur de pipe et de cigare, réservant ces plaisirs pour des heures bien choisies. Mon rituel incluait les célèbres Cohiba lorsque mes finances me le permettaient, dégustés après mes cafés de l'après-repas, lorsque je prenais place à ma table de travail pour écrire. À l'époque, j'habitais non loin de la plage du cher Monsieur Hulot (un clin d'œil à Jacques Tati), tout près de l'océan Atlantique. Une deuxième escapade cigaresque s'inscrivait dans l'après-midi, précédant mes joyeuses séances de pipe, qui pouvaient facilement atteindre quatre ou cinq pipes en un après-midi.
Je dois l'avouer, je me délectais de ces moments et n'hésitais pas à parfumer gaiement tous les repas en compagnie de mes "havane". À cette époque, il était étrange que personne ne m'envoie déguster mes volutes à l'extérieur.
Ah, comme les temps ont changé !
Mais voilà, je me rappelle précisément ce mardi 1er avril 2003, il y a plus de deux décennies déjà. Alors que je m'apprêtais à faire mes emplettes tabagiques hebdomadaires en ville à Saint-Nazaire, l'idée farfelue m'a soudainement frappé : "Et si je me jouais un poisson d'avril en arrêtant de fumer ?" C'est ainsi qu'un poisson d'avril est né il y a vingt ans de cela, et depuis lors, je n'ai plus jamais succombé à l'appel de la fumée, même en traversant des tempêtes ou des bourrasques.
Cependant, je garde toujours une certaine tendresse pour l'odeur du tabac, une compagne fidèle de mes souvenirs passés, qui me rappelle les jours de mon extravagante danse avec la nicotine. Peut-être qu'un bon cigare, dans le coin de ma mémoire olfactive, continue à brûler doucement, pour le simple plaisir des narines.