Saint-Béat-Lez : dans un communiqué, les élus réagissent sur la situation de la base du Lac de Géry
Suite à la mise en cause dans une publication Facebook d’une part de la mairie en tant que collectivité territoriale et d’autre part des élus municipaux nommément désignés, il nous est apparu nécessaire de publier le présent communiqué.
Il s’agit de présenter les faits, et rien que les faits pour que chaque citoyen puisse se faire une idée précise et aussi juste que possible de la situation.
Il s’agit aussi de s’indigner du narratif développé qui consiste à se poser en victime, des termes outrageants employés et de la panoplie de méthodes s’apparentant à de l’intimidation qui ont vu le jour.
Les faits sont les suivants :
Il convient à titre liminaire de rappeler une évidence : la mairie et les élus ne sont pas responsables des déboires dénoncés par la Société EXPRESS’O, locataire du bail commercial des locaux exploités sur la base du Lac de Géry par la voix de M. Karim BENBENAIM - qui n’est pourtant pas le gérant de la société.
C’est un incendie qui a détruit entièrement les locaux le 18 juin 2022.
Le bail signé entre la mairie et la société, qui constitue la loi applicable à leurs rapports, prévoit que le bail est résilié de plein droit en cas de destruction totale des lieux.
Même si "chacun voit midi à sa porte", ce qui est le cas, la destruction du restaurant est quand même difficilement contestable pour peu qu’on se soit rendu sur les lieux.
Que le locataire conteste la réalité de la destruction totale des lieux pour essayer de préserver son bail se comprend aisément ; il en a parfaitement le droit, même si les assureurs dont le sien ( ! ) ont tous conclu à une destruction totale et partant à la résiliation automatique du bail comme cela se fait communément en pareil cas pour protéger les intérêts des deux parties.
Mais c’est uniquement parce qu’il prétend que le bail continue que la mairie été contrainte de demander au Tribunal de constater que le bail est résilié du fait de l’incendie.
Le Tribunal dira le droit.
En attendant la société s’est crue autorisée, sans droit, sans autorisation ni permis, et sans payer de loyer à la commune, donc au préjudice de la collectivité, d’exploiter une buvette édifiée illégalement sans respect des normes de sécurité faisant ainsi courir un danger potentiel aux usagers.
Là est le véritable "scandale" et il nous appartient d’agir contre ces méthodes.
En toute hypothèse, rien ne peut justifier les actes mis en œuvre récemment à l’encontre des élus et les dégradations qui sont intervenues sur les propriétés privées et communales.
Il n’est pas normal dans un post Facebook ou sur les réseaux sociaux de donner en pâture les noms et prénoms des élus en appelant à les interpeller.
Il n’est pas normal de voir taguer sur les murs de la commune les noms et prénoms de Mme le Maire écrits de manière insultante, portant ainsi atteinte à son honneur et à sa dignité.
Il n’est pas normal non plus de dégrader son véhicule…
Un peu d’empathie ne nuit pas : il faut pouvoir s’imaginer à la place de ceux qui sont victimes de ces faits.
Enfin, et si bien entendu des plaintes ont été déposées, il semble aussi important d’en appeler à la conscience de chacun pour préserver le vivre ensemble.
Tel est le but de ce communiqué.
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