Vote par la com'com d'une étude pour un centre aquatique : "200.000 euros, une somme colossale, c'est le budget de ma commune" dit Alban Dubois, maire de Melles
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Lors du dernier conseil communautaire, les élus ont voté pour une étude "d'opportunité et de programmation d'un ensemble aquatique intercommunal". Mardi, dans un long entretien exclusif sur mon blog, le maire de Luchon, Éric Azémar, a expliqué avec force détails, les raisons pour les quelles il s'est abstenu lors du vote sur cette étude (lire ici).
Un autre maire du territoire, Alban Dubois, maire de Melles, qui n'a pu être présent à ce conseil communautaire a adressé aux conseillers communautaires une lettre pour dire son opposition à cette étude.
"Même si l'excédent cumulé s'élève pour le budget de l'intercommunalité à 7 millions d'euros, je ne comprends pas l'intérêt de cette dépense de 200 000 euros pour une étude qui nous indiquera que ce projet prendra vie sur la commune de Bagnères de Luchon" annonce, en introduction, le maire de Melles.
Car pour Alban Dubois, "il est évident pour de multiples raisons notamment économique et touristique qu'un projet de complexe aquatique doit maintenant et urgemment s'engager sur le luchonnais".
Et de poursuivre :
"Luchon est bien le navire amiral de l'évolution de notre territoire, avec lui en avant c'est toute une province qui navigue vers un avenir meilleur..."
Quand Alban Dubois parle dans sa lettre des 200 000 euros du coût de l'étude, il dit que cette somme est "colossale" et qu'il en a "froid dans le dos", car "c'est le budget de ma commune" et qu'il est tellement " compliqué de fonctionner ou d'investir au quotidien".
Un maire de Melles qui propose aux élus communautaires de "préserver cette somme pour travailler plus tôt sur un avant projet architectural sur la commune de Bagnères de Luchon, en complément du centre thermo-ludique ouvrant enb juin et du site de baignade naturelle du lac de Badech".
Alban Dubois n'oublie pas pour autant la piscine de Saint-Béat.
"Il n'est pas question de laisser sombrer la piscine de saint-Béat dans l'oubli des finances publiques, nous savons toutes et tous à quel point nous sommes en perdition de Mourtis en passant par Saint-Béat, aidez-nous à sortir la tête de l'eau... des humains vivent sur ce territoire".
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