Projet Earscape : Qu’entendons-nous en Occitanie ? Les Luchonnais prêtent l’oreille…
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Le projet Earscape vise à comprendre comment l’homme s’adapte à son environnement acoustique. Daniel Estrade, président de l’AAPPMA "La Truite Luchonnaise" répond à mes questions.
Quel rapport entre votre AAPPMA et l’environnement sonore ?
Aucun. Or, Patricia Balaresque, Chargée de recherche CNRS et porteuse du projet, cherchait un lieu situé à l’écart de toute pollution sonore pour mener à bien ses investigations. Elle a eu vent de l’existence de notre local, situé entre les cimetières 3 et 4, un espace on ne peut plus silencieux... Elle nous a contactés. Poussés par la curiosité, nous lui avons ouvert nos portes.
Pouvez-vous nous présenter ce projet ?
Il s’agit de mieux comprendre ce que nous entendons en fonction de notre environnement et de protéger l’audition des générations futures par des mesures préventives adaptées. Il s’agit d’analyser les facteurs biologiques, culturels et écologiques qui modèlent l’audition pour comprendre leur influence relative.
Entend-on les mêmes fréquences d’un pays à l’autre ? Entre zones urbaines et rurales ? Les hommes entendent-ils les mêmes sons que les femmes ? L’audition se dégrade-t-elle de la même façon en plaine ou en altitude ? Notre langue joue-t-elle un rôle dans notre audition et les fréquences que nous entendons ? Est-ce qu’être gêné par le bruit ambiant est plus fréquent en ville ? Autant de questions auxquelles le projet Earscape souhaite apporter des réponses.
Qu’attendez-vous des lectrices et lecteurs de mon blog ?
Je souhaite que les personnes intéressées me contactent au 07 84 85 74 71.
Leur profil : avoir entre 18 et 60 ans, être né dans la région Occitanie, avoir 2 parents nés dans la région Occitanie, et ne pas présenter des troubles auditifs, évidemment.
Elles passeront un test de sensibilité auditive indolore, il sera procédé à un enregistrement de leur voix, et à un prélèvement de salive pour extraire l’ADN.
Durée de l’entretien : 45 mn. Il n’y a rien à gagner, mais le projet est exaltant et y participer c’est faire progresser la science.
Les rendez-vous : le 28 mai en fin de journée et en soirée, et le 29 mai en matinée, à la Maison de la Pêche de Luchon, 8 cours de la Casseyde.
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