Comminges : l'intérimaire de la SNCF affiche son antisémitisme
Le tribunal de grande instance de Saint-Gaudens vient de juger une affaire "d'antisémitisme" à la suite d'une plainte pour "injure et provocation publique à la haine où à la violence".
"La Dépêche" rappelle que les faits remontent au 16 août dernier, à la gare de Gourdan-Polignan quand des agents de la SNCF ont découvert deux affiches ouvertement antisémites, placardées dans un espace public, avec le slogan "Mais qui, c'est qui ?" émanant d'un mouvement d'extrême-droite.
Une plainte a donc été déposée et un trentenaire ayant travaillé en intérim à la SNCF et qui avait tenu des propos antisémites au cours de sa mission, a été suspecté. Lors de la perquisition de son domicile, les enquêteurs ont alors découvert sur son imprimante un "tract identique" aux affiches et aussi... "Mein Kampf" d'Adolf Hitler...
Lors de son passage à la barre du tribunal de Saint-Gaudens, même si aucune preuve tangible remonte à lui, le suspect a assumé son geste antisémite.
Déjà condamné à cinq reprises pour différents motifs, il a écopé de 4 mois et 10 jours de prison, dont 3 mois avec sursis probatoire de 3 ans, avec obligation de soins et interdiction de port d'arme, précise "La Dépêche".