Occitanie. Meurtre de Sihem, 18 ans : qui est le suspect ?
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(Photo illustration : capture écran France Info)
Disparue depuis le 25 janvier dernier, Sihem Belouahmia, 18 ans, a été retrouvé morte dans la nuit de mercredi à jeudi, dans une forêt, près de la Grand-Combe dans le Gard (lire ici), suite aux aveux de Mahfoud Hansali, un père de famille de 39 ans, au casier judiciaire chargé.
Pour rappel, suite à cette disparition inquiétante de la jeune femme, deux personnes avaient été interpellées : le principal suspect et sa compagne avec laquelle il était au moment du drame séparé. Une compagne qui est une cousine de la victime et qui a été mise hors de cause.
Lors de son interpellation, mardi, Mahfoud Hansali a, dans un premier temps, nié toute implication dans la disparition de Sihem.
Puis, au cours de sa garde à vue prolongée et sa présentation au parquet d'Alès, il a indiqué "avoir tué la jeune femme dans le cadre d'une dispute liée à leur relation amoureuse alors même qu'ils s'étaient retrouvés la nuit des faits en toute intimité", a indiqué la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, aux médias, lors d'une conférence de presse.
C'est au cours de ses aveux que le suspect a indiqué où se trouvait le corps de la jeune femme.
Mahfoud Hansali a été mis en examen, jeudi, pour "arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire sans libération volontaire avant le septième jour". Il a été placé en détention provisoire.
Que sait-on du suspect ?
Ce père de famille de 39 ans, que l'on présente souvent comme un "petit caïd local" a un lourd passé judiciaire.
"Son casier judiciaire porte mention de cinq condamnations pour des faits d'atteintes aux biens et de huit condamnations pour des faits en lien avec la conduite de véhicule. Il porte en outre mention d'une condamnation pour des faits de vols avec arme pour lesquels il a été condamné le 2 avril 2015 par la cour d'assises du Gard à 12 ans de réclusion criminelle, peine exécutée à compter du 21 septembre 2012", a précisé Cécile Gensac, procureure de la République de Nîmes, au cours de sa conférence de presse (vidéo "BFM-TV" ci-après), qui ajoute que le suspect "devait par ailleurs comparaître le 1er février 2023 dans le cadre d'un procès d'assises pour des faits de vols avec usage d'une arme." Il avait fait l'objet d'une détention provisoire d'une durée de 3 ans simultanément à la peine purgée de 12 années. Le procès d'assises a fait hier l'objet d'un renvoi à une audience ultérieure compte tenu de son placement en garde à vue".
Selon Me Jean-Marc Darrigade, l'avocat du suspect, cité par "France Bleu Occitanie", ce meurtre "s'inscrit plus dans un contexte passionnel que crapuleux".
Un avocat qui sur "France Info" indique le déroulement possible des faits :
"Ce n'est pas très précis, mais on croit comprendre que c'est dans le cadre d'une discussion qui s'est tendue de plus en plus" et que "c'est dans un geste qui viendrait à vouloir faire taire le discours de Sihem, avec un geste qui est décrit comme un geste plus d'étouffement qu'autre chose".
Toujours selon l'avocat, son client a évoqué de "lourds regrets".
L’avocat de la famille de la jeune victime a révélé que cette dernière "ne croit pas aux déclarations du suspect à propos d'une liaison avec la lycéenne" précise "France Info".
MISE À JOUR À 17h :
Ce vendredi, la famille de Sihem a pris la parole lors d’une conférence de presse. Azzedine Maallou, le cousin de la jeune victime, a tenu à remercier toutes les personnes qui ont aidé à la chercher : les services de l’État, les gendarmes, les procureurs, les enquêteurs ou encore la population qui a participé aux recherches.
La famille réfute la version fournie par le meurtrier présumé qui affirme, qu’il entretenait une relation amoureuse avec Sihem.
Mort de Sihem: le suspect dit avoir tué la jeune femme lors d'une "dispute amoureuse", selon la procureure pic.twitter.com/UPdrBpwKZM
— BFMTV (@BFMTV) February 2, 2023
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(Photo : capture écran France Info)
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