Quand Gisèle Halimi défendait "corps et âme" Djamila Boupacha, militante algérienne du FLN, torturée par l'armée française
Ne pas oublier !
Alors que ce mercredi 8 mars, Emmanuel Macron rend un hommage national à la célèbre avocate et figure féministe, Gisèle Halimi (un hommage contesté), il ne faut pas oublier que Gisèle Halimi, avocate, femme politique et écrivaine, décédée le 28 juillet 2020 à l'âge de 93 ans, avait dénoncé l'usage de la torture par les militaires français au cours de la Guerre d'Algérie, ce qui lui avait valu arrestation et détention.
Elle avait défendu "corps et âme" la militante du FLN, Djamila Boupacha, arrêtée en 1960 à Alger pour "association de malfaiteurs et tentative d'homicide volontaires".
Emprisonnée, Djamila Boupacha, figure de la Guerre d'Algérie, avait été torturée et violée par des militaires français.
Détenue à la prison de Barberousse, elle rencontra la jeune avocate parisienne Gisèle Halimi. Cette dernière prend alors fait et cause pour Djamila et lui évite la peine de mort.
Djamila Boupacha est transférée en France jusqu'à son amnistie où elle est libérée le 21 avril 1962, à la suite à la signature des Accords d'Evian entre la France et l'Algérie.
Je vous conseille de regarder en replay, sur ARTE-TV, le téléfilm émouvant de Caroline Huppert "Pour Djamila".