Un touriste français arrêté en Sardaigne avec... 41 kg de galets dans le coffre de sa voiture
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(Photo de Zeny Rosalina sur Unsplash)vacance
Les vacances à la plage évoquent souvent des moments de détente, de plaisir et la recherche de souvenirs mémorables. Pour de nombreux touristes, cela signifie ramasser des coquillages, des cailloux ou même collecter du sable en guise de souvenir. Cependant, cette pratique autrefois inoffensive prend une tournure préoccupante pour l'environnement, conduisant de plus en plus de municipalités à imposer des interdictions strictes.
Récemment, un touriste français a été interpellé en Sardaigne pour avoir tenté de ramener pas moins de 41 kilos de galets, révélant les dangers de cette habitude pour la préservation du littoral.
L'interpellation de ce touriste français par les douanes italiennes a peut-être de quoi surprendre à première vue, mais elle soulève une question cruciale pour l'environnement côtier. Dans le coffre de sa voiture, il ne transportait ni drogue ni contrebande, mais plutôt des sacs remplis de cailloux.
Cependant, cette saisie n'est pas une exception, car chaque année, les autorités sardes découvrent des visiteurs essayant de ramener chez eux des échantillons de la nature de l'île, que ce soit du sable fin ou des galets.
Selon un communiqué officiel, l'automobiliste français a été appréhendé juste avant d'embarquer sur le ferry le ramenant à Nice. Il transportait pas moins de 41 kilos de galets et de pierres prélevés sur la plage de Lampianu, dans le nord-ouest de l'île. Les autorités ont saisi ces matériaux et s'apprêtent à les restituer à leur emplacement d'origine.
Le touriste français risque désormais une amende allant de 500 à 3 000 euros pour son geste.
L'Italie a commencé à lutter contre ce phénomène en 2017, mais malgré les sanctions, les contrevenants semblent persister. En 2019, un couple de touristes français avait déjà été arrêté pour avoir tenté de ramener 40 kilos de sable fin dans des bouteilles en plastique, destinés à décorer leur aquarium.
La presse régionale, telle que la "Gazzetta Sarda", exprime des inquiétudes quant à l'impact de cette pratique sur l'île. Au-delà des amendes, il appelle à une sensibilisation au respect de l'environnement et à la lutte contre l'individualisme. La protection de l'île et de ses magnifiques plages dépend de l'éducation et de la prise de conscience de tous les visiteurs.
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