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11 Oct

"Home-jacking" en Comminges : quatre suspects devant la cour d'assises, un cinquième en cavale

Publié par Paul Tian  - Catégories :  #comminges, #estancarbon, #saint-gaudens, #braquage, #home-jacking, #arme, #négociant en voiture, #montres de luxe, #cavale, #GIGN, #justice, #cour d'assises, #FaitsDivers

(Photo : capture écran Ministère de la Justice / Cours d'assises de Toulouse)

(Photo : capture écran Ministère de la Justice / Cours d'assises de Toulouse)

Trois hommes et une femme comparaissent, depuis lundi, devant la cour d'assises de Haute-Garonne à Toulouse, suite à un violent cambriolage doublé d'un home-jacking survenu en juin 2020 à près de Saint-Gaudens, en Comminges. Un quatrième accusé, qui aurait dû se trouver dans le box avec ses complices, est actuellement en cavale.

 

L'affaire remonte à une soirée où la femme d'un négociant en voitures réputé a été attaquée devant son domicile, à Estancarbon. Trois individus masqués l'ont menacée de mort et ont dérobé montres de luxe et argent liquide, causant un préjudice estimé à environ 200 000 euros, rappelle le site de "100% Radio".

 

Les enquêteurs ont rapidement identifié le véhicule Porsche Cayenne utilisé lors du home-jacking et ont découvert un profil génétique connu sur le ruban adhésif utilisé pour bâillonner la victime. Il s'agissait d'un individu, résidant à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, qui connaissait la cible et savait qu'elle était aisée financièrement et qui est vraisemblablement, selon ses co-accusés, le cerveau de l'opération.

 

L'enquête a permis de mettre au jour d'autres complices, notamment une femme, la maîtresse du "cerveau" qui avait enterré 14.000 euros dans son jardin, un videur de discothèque et deux autres individus de la communauté des gens du voyage, dont l'un est donc en cavale. La traque a été coordonnée avec le soutien du GIGN en raison du profil potentiellement armé des suspects. L'étude des bornages téléphoniques prépayés a conforté les enquêteurs dans la conviction qu'un voyage entre le Tarn-et-Garonne et le Comminges avait bien eu lieu la nuit du crime.

 

Le verdict est attendu pour vendredi.

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"Aucune carte du monde n'est digne d'un regard si le pays de l'utopie n'y figure pas" (Oscar Wilde)