Saint-Béat-Lez : la réponse de la maire Anna Changeux au post sur "Facebook" du gérant du bar-restaurant du Lac de Géry
Comment réagissez-vous au post" Facebook" du "Lac de Géry – Bar Restaurant" publié vendredi dernier, 24 novembre ?
Anna Changeux : Il est tellement facile de crier à la honte et au scandale en faisant appel à la nostalgie de moments heureux et festifs partagés sur le site du Lac de Géry. En effet des souvenirs emplis de joie, dans ce cadre unique en consommant des mets locaux de qualité, nous en avons tous que se soit entre amis ou en famille !
Malheureusement, le 18 juin 2022 au soir, quelques minutes après la fermeture, des clients restés sur la terrasse pour terminer leurs verres ont donné l’alerte : un incendie ravageur venait de se déclarer à l’arrière du restaurant dans la zone dédiée aux grillades. Malgré une intervention rapide des pompiers, le feu s’était propagé à tout le bâtiment et sa terrasse couverte, rien n’a pu être sauvé. S’en est suivi les expertises et contre-expertises des assurances concluant dans un rapport du 25 janvier 2023, à la destruction totale du bâtiment entrainant la résiliation du bail conformément à l’article "DESTRUCTION" de celui-ci qui nous unit.
Tous victimes de cet incendie, il nous appartient d’écrire la suite pour redonner vie à ce site. Ainsi lors de réunions de conciliation, nous avions proposé aux gérants de leur rédiger un nouveau bail commercial certes revalorisé dont le montant n’était pas encore arrêté car le projet de reconstruction pas finalisé, et dans l’attente de cette reconstruction, la possibilité de conclure un bail précaire qui leur aurait permis de débloquer leur indemnité de perte d’exploitation. Ces propositions ont été balayées d’un revers de main choisissant d’exploiter depuis le 28 mars 2023 et durant toute la saison estivale, sans droit ni titre la buvette qu’ils ont construite sans autorisation, sans permis de construire, sans être conforme au plan de prévention des risques, ni aux normes de salubrité et sans nous verser de loyer !
C’est parce que les points de vue diffèrent et qu’il est nécessaire pour tous de sortir de cette situation des plus confuses que la Mairie a fait le choix difficile d’assigner les gérants afin que la justice puisse confirmer ou affirmer le bien-fondé de cette rupture de bail dont chacun prendra acte, une fois le verdict rendu pour permettre à la base de loisirs de renaître dans la légalité.