Poursuivi pour "incitation à la haine raciale" contre les juifs, l'imam de la Grande Mosquée de Toulouse relaxé
L'imam de la Grande Mosquée de Toulouse, Mohamed Tataï, était poursuivi pour "incitation à la haine raciale" suite à un prêche en arabe en décembre 2017, où il avait cité des textes prônant l'assassinat des juifs.
En juin dernier, le parquet de Toulouse avait requis six mois de prison avec sursis à l'encontre de l'imam. Ce mardi, il a été relaxé par le tribunal correctionnel.
"Le tribunal estime qu'il y a eu de l'imprudence, dans le contexte, mais pas de provocation dans le prêche" précise "France Bleu Occitanie" qui rappelle que "six associations s'étaient constituées parties civiles". Elles ont été déboutées.
Pour rappel, c’est Jean-Luc Moudenc, maire LR de Toulouse et président de la Métropole qui avait adressé un courrier au préfet de la Haute-Garonne pour lui signaler une vidéo où l’on entendait Mohamed Tataï, l’imam de la Grande Mosquée de Toulouse, dans le quartier Empalot, citer des textes prônant l’assassinat des juifs, dans un prêche en arabe, qui avait été traduits en anglais et insérés sur les images (lire ici).
Un prêche intitulé "l'entité sioniste" tenu le 15 décembre 2017 en arabe et posté le 30 janvier 2018 sur YouTube.
Les juifs se cacheront derrière les rochers et les arbres et les rochers et les arbres diront : Oh musulman, oh serviteur d’Allah, il y a un juif qui se cache derrière moi, viens le tuer.