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24 Oct

Pyrénées : avec "Une parenthèse et pourtant ailleurs", Gérard Quintana nous emmène "au-delà de la folie du monde" (vidéo)

Publié par Paul Tian  - Catégories :  #Pyrénées, #Barousse, #nature, #environnement, #animaux, #vidéo, #Gérard Quintana, #paix, #brouhaha, #youtube, #facebook, #fracas du monde

Pyrénées : avec "Une parenthèse et pourtant ailleurs", Gérard Quintana nous emmène "au-delà de la folie du monde" (vidéo)

"Une parenthèse et pourtant ailleurs," ainsi s'intitule la dernière vidéo dévoilée par Gérard Quintana sur "YouTube" et "Facebook", lundi soir. Dans un monde en proie à une frénésie quasi-implosive, ce titre semble capter avec une élégance poignante notre équilibre précaire, rappelant l'observation d'Albert Einstein : "Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue."

 

Ainsi, confrontés à la démesure effrénée de l'actualité, le tumulte incessant, les images insoutenables et les diatribes haineuses qui se répandent comme une marée toxique sur les réseaux sociaux, il est incontestable que nous ressentons l'urgence d'une pause. Gérard Quintana, à travers ses œuvres cinématographiques, nous offre cette précieuse parenthèse, un refuge fugace hors du tourbillon chaotique de notre ère. Il nous accorde le privilège, peut-être égoïstement, comme l'a si justement formulé Albert Camus : "L'homme n'a pas le temps de tout posséder, il ne possède rien, il n'est rien. Au fond, il est lui qui ne se possède pas."

 

Ces quelques minutes de répit, gracieusement octroyées par Gérard, sont une bouffée d'air pur, une échappatoire salutaire. Là, dans le doux refuge de la nature, nous trouvons refuge. Elle nous accueille, dans sa splendeur inégalée, bien loin des artifices de l'humanité. Henry David Thoreau, observateur passionné de la nature, nous guide : "Dans tous les vents qui soufflent, dans toutes les nuées qui flottent, dans tous les ruisseaux qui coulent, dans toutes les vies qui naissent, dans toutes les souffrances qui gémissent, dans toutes les joies qui rayonnent, dans tous les actes qui se réalisent, je te découvre, ô toi, la splendeur du monde !"

 

La nature, source inépuisable de réconfort et de réflexion, nous rappelle que, malgré la folie du monde, la beauté demeure à portée de main. Et, peut-être, à travers cette retraite éphémère loin de l'agitation humaine, nous pouvons, comme le suggérait Søren Kierkegaard, atteindre une forme d'apaisement : "La vie ne peut être comprise qu'en regardant en arrière, mais elle ne peut être vécue qu'en regardant en avant."

 

Ainsi, dans cette parenthèse précieuse de Gérard Quintana, nous pouvons oublier un instant la réalité pour nous immerger dans la splendeur du monde qui, à bien des égards, est notre plus grand trésor, un refuge à l'abri de la tempête du temps présent.

(Photo : capture écran vidéo Gérard Quintana)

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"Aucune carte du monde n'est digne d'un regard si le pays de l'utopie n'y figure pas" (Oscar Wilde)